1. La soirée au cinéma


    Datte: 26/12/2017, Catégories: fh, cinéma, hdomine, cérébral, Oral pénétratio, sf, couple, lieuxpubl,

    ... qui pensait qu’il arriverait à m’interdire l’accès. Je payai les billets – un film d’action à gros budget – pour un prix dix fois supérieur à celui ayant cours dans les étages inférieurs. Un prix obscène, mais… — Tu veux vraiment voir ce navet ?— Oui. Ça va être divertissant. Encore un autre film de désastre, l’invasion en règle d’un habitat par des démons, le héros plongeant dans les profondeurs de la structure pour sauver sa bien-aimée coincée dans les bas-fonds de l’habitat. — Si tu veux me faire plaisir, on va plutôt voir ce film-là, Mylène me dit, pointant un poster pour un film typiquement fille qu’elle savait qu’il me serait insupportable de penser à voir.— Non. Une main agrippant fermement son épaule. — Oh ! Du maïs soufflé ! Elle tirait dans une direction qui ne me plaisait pas. Elle faisait par exprès, bien sûr. — Non.— Oh ! Des autos tamponneuses !— Non.— Oh ! C’est Mayan Braya par-là ! Allons demander un autographe ! Un grondement profond, tel un loup. Elle rit, se colla contre moi et se laissa guider. Nous étions tôt. Une bonne place. Et comme toujours, personne ne voulait s’asseoir près de moi, comme si ma malédiction était contagieuse. J’adorais cet effet, à tout le moins quand j’étais au cinéma. J’embrassai Mylène. De longs et langoureux baisers, en attendant le film. Puis les lumières baissèrent en intensité, et elle se blottit contre moi. La publicité, les bandes-annonce, puis le film lui-même. Une très bonne musique. Des personnages stupides, insipides. ...
    ... L’action commença vite, les démons ouvrant des portails tout partout. Aucune crédibilité : avec une telle débâcle, l’armée n’avait qu’une option, activer les charges de destruction immédiatement, avant de perdre la zone complète. Le héros était bel homme, avait une gueule assez particulière, mais moi et Mylène partions à rire à chaque fois qu’il abattait un démon d’une rafale bien placée, ou en tuait un d’un coup de hache bien senti. Des ricanements, en le voyant descendre et descendre, à contre-courant, jusqu’à l’étage -48. Il n’y avait jamais de survivant, dans de telles profondeurs. Ridicule. Encore plus improbable était qu’il arrivait à retrouver son amoureuse. Pire encore, il se faisait casser la gueule en corps à corps avec les démons, mais se relevait toujours. Je jetai un coup d’œil : les gens regardaient avidement. Explosions et effets spéciaux. Parfait. Je défis la braguette de mon pantalon. J’avais espéré ce moment depuis un certain temps. J’avais fait bien attention de ne pas être trop excité. Mylène n’avait pas vraiment idée de mes intentions. Je la tirai fermement, doucement, à moi, la forçai à baisser le torse. — Qu’est-ce que tu fais ? elle me demanda en un murmure, puis, oh… Elle résista, tenta de se redresser, mais je savais ce que je voulais, et je savais aussi que la situation l’exciterait assez rapidement. J’avais raison… elle me mordit, juste assez pour me réprimander, mais considérant ce qu’elle allait faire, je n’avais aucun problème. Personne ne semblait ...