Claire et nous (1)
Datte: 26/12/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... langue. Je me fais violence pour ne pas tendre la main, juste pour en connaitre la douce texture. Le repas, mais je ne sais pas ce que je mange, se passe dans une sorte de fièvre entretenue subtilement par la demoiselle qui parle de tout, de rien, du beau temps, de sa voiture. Enfin elle parle, elle meuble trop le temps de ce déjeuner. J’ai du mal à mettre mes idées en place, j’ai l’impression de passer aux yeux de la belle pour un « gros lourd ». Le café, puis l’addition. Elle veut absolument payer sa part, je refuse, galant, et je finis par l’emporter. Enfin une victoire, mais quel combat pour arriver à sortir mon petit morceau de plastique du CIC, et déjà je suis à quelques minutes de mon second rendez-vous. C’est d’une main franche qu’elle me dit un « au revoir » auquel j’aurais préféré une bise. Je vois s’échapper pour la deuxième fois de la journée ce petit cul affriolant et cette fois, c’est sans espoir de la revoir. Comme un imbécile, je n’ai pas même tenté de lui arracher un numéro pour la joindre, une adresse pour la retrouver. Je regarde marri, ces hanches qui se balancent au rythme de ses pas, alors que Claire se dirige vers un cabriolet noir, de chez Peugeot. Arrivée au niveau de la voiture, elle se retourne, son visage s’éclaire d’un grand sourire et elle me fait un petit signe de la main. Planté comme une borne kilométrique sur le trottoir, je regarde partir l’objet de mes envies dans un crissement de pneu. Quelques centaines de mètres, le hall d’une ...
... entreprise, une autre secrétaire souriante, rien à voir avec cette créature bandante avec qui je viens de déjeuner. Je suis dans un bureau poussiéreux, et j’ai bien du mal à émerger de cette vision d’ange qui vient de me filer entre les doigts. Mais il faut que je me remette dans le bain et vaille que vaille, je m’y colle de toute mon énergie. J’ai décroché ce contrat, on ne peut pas perdre tout le temps. Malheureux en amour, heureux au boulot, nouveau dicton qui m’obsède. C’est déjà ça et le patron de la boite qui me tape sur l’épaule, m’invite à prendre un pot pour sceller notre toute nouvelle collaboration. — Allons-y ! Finalement, l’alcool lui ne nous lâche pas, je bois un coup, encore un ! Puis sorti de l’immeuble, je flâne pour rejoindre mon véhicule, mais là, ancrée dans mon esprit, cette Claire qui l’est plus que moi maintenant. Je lève le bras, fais signe au taxi et l’homme se range. — À la gare s’il vous plait ! Le moelleux des sièges me ferait presque somnoler si ce n’était cette vision d’un petit derrière qui se déhanche dans mon crâne. Ce soir, Claude va avoir chaud aux siennes de fesses. Avec la trique que j’ai depuis que j’ai vu Claire, je ne vais pas me priver de faire l’amour. C’est con, mais pourquoi est-ce que je me surprends à faire des comparaisons avec les fesses de l’une et le cul de l’autre ? Dommage, mais je crois que « je t’aime Claude ». Nancy-Epinal, un train régional, environ quarante-cinq minutes de trajet et je retrouve ma berline. Je me demande si avec ...