720 nuits cévenoles
Datte: 27/12/2017,
Catégories:
fh,
gros(ses),
vacances,
forêt,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
... OK » givré. oooOOOooo À vingt-trois heures, la plupart des nouveaux couples avaient regagné leur tente. Lilian redoutait le moment qui allait venir, mais il ne pouvait pas le retarder indéfiniment. Non sans délicatesse, il laissa sa nouvelle compagne se préparer la première pour la nuit en lui indiquant qu’il allait faire un brin de toilette à la rivière à quelques pas de là, juste derrière le rideau de châtaigniers. La température de l’eau de la rivière, qui devait être de quinze degrés, l’incita à des ablutions énergiques, mais brèves. Quand il revint dans la tente, elle était assise dans son sac de couchage, en train de lire un bouquin à la lumière d’une lampe frontale. Sur la couverture, il lut le nom de Christine Angot et il se sentit conforté dans l’idée que sa partenaire d’une nuit était décidément quelqu’un qui aimait se payer de bonnes tranches de rigolade. Il remarqua aussi en passant qu’elle avait libéré ses cheveux de la barrette qui les retenait dans la journée en une queue de cheval serrée et que maintenant ils lui donnaient, en retombant souplement sur ses épaules et en dissimulant la moitié gauche de son visage, l’air un peu moins revêche. Lilian chercha quelque chose à dire, mais rien ne lui vint et pas un seul mot ne fut échangé. Il était désormais confronté à la nécessité de se déshabiller pour enfiler son sac de couchage et bien que cette opération ne lui eût posé aucune difficulté tant qu’il partageait sa tente avec Nathan ou Danilo, curieusement, elle ...
... lui donnait matière à réfléchir ce soir. Il songea un instant à ressortir de la tente, mais c’eût été admettre son embarras, aussi décida-t-il finalement de faire ce qu’il fallait à l’intérieur. Tourné vers la sortie, il se protégea du regard de Sonia par le sac de couchage lui-même, à l’intérieur duquel il ôta pantalon, slip, tee-shirt et chaussettes à une vitesse qui lui fit regretter in petto qu’il n’existât pas une épreuve olympique de la spécialité car il voyait mal qui aurait pu lui disputer la plus haute marche du podium. Il lui fallut ensuite retrouver trace de son pantalon de pyjama dans le désordre de son sac à dos, et c’est à ce point que l’affaire se corsa un peu. C’était presque dommage qu’il eût été si rapide jusque-là, car pour l’instant il était nu comme un ver. — Alors comme ça tu m’as choisie ? dit une voix dans son dos. Par chance pour Lilian, ils partageaient une tente et non un igloo, car une certaine nervosité, conjuguée à la surprise de cette apostrophe à un moment et dans une position où il se sentait si vulnérable, venait de lui faire heurter la toile de la tête. Il se tourna pour tenter de déterminer s’il convenait de répondre par une simple confirmation polie ou bien si la question devait être considérée comme purement rhétorique et prétexte à développer son point de vue sur le thème suggéré. L’idée, avancée par Éric le lubrique, qu’il pût se passer quoi que ce soit entre Sonia et lui, idée qu’il avait tournée dans tous les sens depuis qu’il avait ...