Joyeux Noël, Monsieur Booth ! - Histoires de Sexe

Joyeux Noël, Monsieur Booth !

... milieu de nous en marmonnant. Il semblait plongé dans une réflexion que je devinais (avec délectation) stérile. Et puis soudain il eut une idée : — Pourquoi ne pas recréer les événements ?— Comment ça ?— La fait de visualiser la scène nous aidera sûrement à comprendre ce qu’il s’est passé.— Ce qu’il s’est passé, c’est qu’on s’est fait avoir… en grande partie à cause de vous d’ailleurs.— Vous n’êtes pas si blanc que ça dans cette affaire, Don. Si vous n’aviez pas abusé sans vergogne de la naïveté de mon assistante… Là il y allait un peu fort tout de même ! Mais une fois de plus Karen trouva le moyen d’intervenir : — Monsieur Nooth a raison. Nous pourrions faire une reconstitution. 25 décembre ; 4 heures Impossible de réveiller Clara, vraisemblablement épuisée par toutes ces émotions, et peut-être, du moins je l’espérais, par notre petite aventure. Je trouvais l’idée de Nooth stupide et inutile, mais tout le monde semblait être contre moi. Ce Noël resterait sûrement comme la pire expérience de ma longue et riche carrière. D’autant plus que Nooth, tout à son idée, semblait intarissable, comme persuadé qu’il allait sauver le monde à lui tout seul. Pour un peu je l’aurais presque imaginé passer son slip au-dessus de son pantalon et se mettre à voler. — La vraie question est de savoir par où est entré le voleur. Il n’y a aucune trace d’effraction sur les portes, j’ai bien entendu vérifié. Donc le lascar avait la clé. Nous savons que tous les employés ont la clé de la porte ...

... principale et qu’il existe également un passage par l’entrée de service. Karen et moi étions dans les toilettes et ne pouvions voir aucune des deux portes. Nous étions donc malheureusement très mal placés. Maintenant reste à savoir si Clara et Don pouvaient, d’où ils étaient, voir un éventuel intrus. Vous deux, vous allez donc rester ici pendant que je vais vadrouiller dans le magasin pour essayer de recréer le chemin emprunté par le voleur. Au boulot ! Il partit en singeant Sherlock Holmes et sa loupe de manière plus que ridicule pendant que Karen et moi restions côte à côte dans le rayon qui avait connu la débauche quelques heures plus tôt. — Ce Dob Nooth est fantastique, n’est-ce pas Don ?— Peuh… L’arrogance n’a rien d’admirable.— Nous devrions peut-être jouer le jeu ?— Comment ça ?— Eh bien… reconstituer la scène bien sûr. Et sans plus attendre elle s’agenouilla devant moi. — Pratique cette braguette déjà ouverte… Elle sortit mon membre et commença à le caresser avec détermination. Je rêvais donc toujours ? Je me pinçai à nouveau mais le délicieux songe continua. Peut-être avais-je été drogué ? Voilà une piste que je devrais creuser… à l’occasion… en tous cas pas tout de suite. Je jetai un coup d’œil aux alentours : Dob Nooth était parti dans ses délires et n’était nulle part en vue. Je me détendis un peu et profitai de la situation, exercice dans lequel j’ai toujours excellé. Karen prit en bouche mon sexe encore un peu flasque et entreprit de le faire durcir par quelques jeux de ...