1. Xanths (8)


    Datte: 01/01/2018, Catégories: Hétéro

    ... actifs. *** L’Obake a un rire narquois : il voit les deux vagabondes du coin de l’œil ; il sait ce qu’elles complotent. Elles veulent lui mettre des bâtons dans les roues, mais cette fois ce sera impossible : il a un plan, et sait comment agir. Qui plus est, cette marquée semble complètement naïve : elle boit ses paroles, et peut lui faire faire ce qu’il souhaite. Intérieurement, il se sent revivre : le sang de sa pénétration ravivera sa jeunesse au sein de son corps, et il pourra repartir presque de zéro ; avec en prime une compagne dont il pourra abuser autant de fois qu’il ne souhaite. — Je ne comprends pas, monsieur. Mon père m’a toujours formellement interdit de converser avec une personne qui m’est inconnue. Il disait vouloir me conserver toute pure, pour mon mariage. L’Obake se met à rire. Son plan fonctionne, et il en est fier. Il sait que les vagabondes n’interviendront pas avant que lui-même ne passe à l’action, donc il prend son temps. Il attend. — Je suis justement la personne à qui il a offert ta main. C’est pourquoi nous sommes réunis cette nuit ma chère. — Mais lorsque mes frères et sœurs ont juré fidélité à leurs époux, nous étions tous réunis pour fêter cet évènement. Pourquoi me retrouver ici, et dénuée de tout costume. Il prend délicatement la main de sa proie, la gênant plus encore. Ses beaux cheveux bruns tombent sur ses épaules, et jusqu’au creux de ses reins. Elle n’ose pas bouger. — Ecoutez, mon enfant. Je vais vous expliquer. Votre père et moi ...
    ... habitons deux mondes complètement différents. Et vous êtes très spéciale, ne vous l’a-t-il pas répété maintes fois ? — C’est le cas ; toutefois il ne s’est jamais gêné de le dire à ses autres enfants. — C’était dans l’optique de ne point faire de jaloux, mon enfant. Votre père est une personne honorable, et je suis persuadé que vous en êtes convaincue. En outre, il se trouve que vous êtes beaucoup plus spéciales que les autres. Le visage de Fahra s’éclaire ; et pourtant elle ne tarde pas à rougir, sa bonne éducation l’empêchant d’interrompre son interlocuteur. — Laissez-moi vous conter l’entière vérité : la porte entre nos deux mondes s’ouvre très rarement. Hors en ce siècle, elle s’est ouverte bien plus tôt que prévu, c’est pourquoi il n’a pas eu l’occasion de vous en parler, ni de vous faire ses adieux. — Je n’en ai pourtant jamais entendu parler. — C’est vrai, votre père avait peur de votre réaction. Mais vous ne voudriez pas le décevoir. Fahra a un mouvement de recul : elle porte son autre main sur sa bouche, imaginant un seul instant le décevoir : pour elle qui a grandi dans sa lumière, cela la plongerait dans la honte la plus absolue. L’Obake sourit, il la tient, et profite de la vue de sa poitrine, dénudée. — Mon père ? Avoir peur ? — Mais bien sûr, mon enfant. Tout parent s’inquiète pour ses enfants, et il voulait que vous fassiez une femme exemplaire, tout à fait soumise à la volonté de son mari : après tout, on ne discutait pas ses ordres. — Je ne me suis jamais vraiment ...
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