La gêne et le plaisir - Partie 7
Datte: 03/01/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Je fus étonnée de la forme dans laquelle j’étais en me réveillant. J’avais tout de même dormis dix heures, me rappelais-je. Je trainais au lit avant de me rappeler subitement tout ce que j’avais à faire. Je filais à la salle de bain, me douchais en vitesse et me préparais avec soin, ne voulant pas commencer la journée en le mettant de mauvaise humeur. Je descendis lui préparer son café et ses toasts, ainsi que ses œufs brouillés, tout en me demandant s’il valait mieux m’attacher en bas et monter les escaliers avec le plateau en étant harnachée, ou bien monter le plateau puis m’attacher avant d’entrer dans sa chambre. Vu le temps qu’il restait, la deuxième solution me paraissait la plus sage mais si je me doutais que ce n’était pas la démarche attendue. A sept heure vingt, je me hâtais de monter le plateau, me liais les chevilles, me bâillonnais et me liais les poignets, ramassais le plateau et me présentais à sa porte. Ce fut incroyablement difficile d’ouvrir la porte, allumer la lumière et entrer sans rien faire tomber. Il m’attendait assis dans son lit, regardant l’heure sur sa montre. - Trente deux. Tu as deux minutes de retard. Je déposais le plateau sur son lit et attendis ses consignes. Il fallut qu’il me fasse les gros yeux pour que je me rappelle de prendre ma position de soumission. En sirotant son café, il passa en revue ma préparation. - Tu es plutôt présentable, même si tu es un peu décoiffée, probablement parce que tu as dû te dépêcher parce que tu étais en ...
... retard. C’est mauvais, ça. Et je suis très mécontent. Je sais que tu t’es attachée dans le couloir avant d’entrer. Tu sais pertinemment que tu devais t’attacher avant même d’aller préparer le petit déjeuner, après ta douche. Et dis-moi… Il repoussa le plateau et vint me prendre les mains pour les sentir. - Tu ne t’es pas masturbée ce matin. Je blêmis, cela m’était complètement sorti de la tête. - Zéro pointé pour ce matin. Pour la peine tu vas aller te recoiffer, en gardant tes menottes et tout le reste, tu vas aller me refaire du café. Et tu vas te masturber maintenant. Je restais immobile. - Maintenant, insista-t-il. Gênée, entravée par les menottes, je tentais de me mettre en tailleur et glissais ma main sur mon entrejambe, commençant à me caresser. Je sentis la salive goutter de mon bâillon sur mes cuisses. Me caresser si tôt le matin, en étant ainsi attachée et observée, était peu propice à l’excitation. J’intensifiais mes caresses en vain. Damien eut l’idée de prendre des photos. Soudain je me pris au jeu et tentais d’adopter une pose plus lascive. Je fis mes caresses plus lentes et plus appuyée, et bientôt me mis à gémir. Mes doigts furent bientôt trempés de cyprine, mes menottes m’écorchais le ventre dans mes caresses et mes entraves de pieds cliquetais quand je m’arque boutais. - Arrête-toi là, m’ordonna Damien. La suite. J’allais me coiffer. Je me trouvais ébouriffée et écarlate dans la glace. Me recoiffer ne fut pas chose facile, mais je parvins à une queue de cheval ...