51.6 Le garçon qui ne dort pas
Datte: 03/01/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... vraiment alerte… je suis comme dans un rêve éveillé, je suis à moitié étourdi, je n’ai même pas la force de rouvrir les yeux… je sens sa présence olfactive, sa chaleur m’envelopper, m’envahir… c’est peut-être ainsi que doit se sentir un bébé bien au chaud dans son berceau douillet… « Ça va ? » je ressens le besoin de lui glisser tout bas. « Très bien… et toi ? » je l’entends me répondre, un chuchotement doux et caressant. « Ça va, moi aussi… » je relance, tout en attrapant sa main et en la posant à hauteur de mon sternum… c’est bon le contact avec ses grosses paluches… Le bomécano se serre un peu plus contre moi… son visage dans mon cou, ses pecs, ses abdos contre mon dos… Le matin approche, un oiseau solitaire chante quelque part au loin, probablement posé sur les frondaisons autour de St Aubin, il dit au revoir à la nuit qui s’achève et il semble appeler le nouveau jour qui va se lever… une légère brise entre dans la chambre et caresse ma peau, m’arrachant peu à peu de ma torpeur et mettant mes sens en éveil… J’ouvre les yeux… la chambre est plongée dans une sorte de pénombre faiblement éclaircie par la réverbération de l’illumination publique qui monte de la rue à travers de la porte fenêtre toujours ouverte… Je sens son souffle dans le cou… je sens le bomécano prendre sa respiration à plusieurs reprises, s’arrêter net, comme s’il voulait parler… j’ai l’impression qu’il voudrait dire quelque chose mais qu’il se retient à chaque fois… J’ai envie de le mettre à l’aise, de ...
... lui dire qu’il peut parler librement… mais je ne sais pas comment m’y prendre… j’ai envie de me retourner, pour le câliner, pour le mettre à l’aise, pour lui donner l’occasion de me parler plus facilement… mais mes mouvements sont entravés… Jérém est toujours calé contre mon torse et il dort comme un bébé… si je me retourne, je risque de le réveiller… Je me surprends à avoir envie de le laisser dormir et de profiter en tête à tête de ce moment de tendresse avec cet adorable Thibault… Puis, à un moment, poussé par je ne sais quelle motivation inconsciente, le bobrun se retourne de l’autre côté… il me tourne le dos, mais il cale son corps musclé contre mon torse… ce qui fait que je suis toujours aussi imbriqué en lui… toujours impossible de me retourner vers le petit Thibault… Heureusement, le bomécano sait s’exprimer même lorsque les mots sont entravés… son regard vaut dix-mille mots… et même lorsque le contact avec son regard est impossible, comme en ce moment, dans cette position, le mec sait parler avec ses mains, ses bras, sa bouche, sa présence… De toute façon, il n’y a guère besoin de mots pour exprimer certaines choses… comme les envies d’un garçon dont l’érection se manifeste de façon aussi claire que la sienne… Oui, sa queue à nouveau raide vient de se caler entre mes fesses… Putain de mec… voilà un autre petit taureau bien endurant… oui, fascinant et foisonnant la sexualité d’un garçon de 19 ans… Voilà donc ce qu’il essayait d’exprimer sans y arriver… il a encore envie ...