Le cocu enragé Comment peut-on écrire FIN quand tout n’est pas fini.? En présence de Victoire, j’ai fanfaronné.. Porteur de cornes énormes, vexé jusqu’au fond du scrotum
Datte: 03/01/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Le cocu enragé Comment peut-on écrire FIN quand tout n’est pas fini.? En présence de Victoire, j’ai fanfaronné.. Porteur de cornes énormes, vexé jusqu’au fond du scrotum, j’ai laissé éclater ma déception et j’ai échafaudé une théorie fumeuse de la vengeance. « Le cocu, c’est moi; la véritable victime sera Julie. Alors je vais la regarder se noyer avec son amant dans un flot de déconvenues, loin de sa terre d‘origine, dans un pays aux mœurs étranges, en pleine révolution, secoué par des attentats. Son avenir calamiteux lui apprendra la valeur de la fidélité en amour. Victoire, qui n’a rien d’un parangon de vertu, m’a jugé cruellement intraitable envers celle que j’ai aimée et épousée. Précisément, pour avoir tant aimé et tant donné, j’aurais pu attendre de ma femme, plus de respect, de considération et d’amour vrai, vécu comme une ardente obligation de partage avec moi et d’exclusivité. Or, le cocuage est plus une question de disposition du cœur, de qualité du lien d’affection qu’une question de quantité de centimètres plongés dans un vagin en une ou trente-six mille secousses lors d’un accouplement. J’ai assisté au mien, caméscope au poing. En réalité j’ai vécu sa dernière étape, sa conclusion de près, mais la torture a débuté bien plus tôt. Dès la prononciation du mot « liposuccion », moi, le mari observateur privilégié de ma compagne de lit, l’amant fou de son corps, habitué mais jamais lassé de la serrer contre moi, de l’admirer sur le drap, de la palper, de la ...
... caresser avec attention et tendresse et de la mener à la jouissance, dès l’expression du premier désir de changer son apparence, j’ai senti la craquelure dans notre amour. Quoi? Elle n’avait plus confiance dans mon jugement. Quelqu’un avait jeté un doute dans son esprit, empiétait dans mon domaine, glissait par insinuations subtiles des « idées »modernes, imposait son style, sa mode. Je pouvais murmurer ou proclamer: - Tu es belle, ton corps est parfait, chaque jour tu embellis. Je t’adore telle que tu es et je t’aime aujourd’hui plus qu’hier Julie souriait, m’embrassait, mais un pli demeurait sur son front. Le besoin de transformation germait, s’implantait. Les conseils de Victoire et Anaïs que je prenais à la légère, renforçaient sa croissance et anéantissaient mon influence. A l’époque je ne soupçonnais pas encore le poids des incitations habiles du séducteur. Il était à la source de mon malheur. Julie avait prêté attention à quelques remarques anodines de ce beau garçon, jeune, auréolé de son titre de coach, aux pectoraux développés, aux biceps saillants, aux cuisses de cycliste. Par l’autorité de sa fonction et grâce à son aspect athlétique, il passait pour le prince charmant. L’empressement des autres participantes autour du bel éphèbe autorisait des rêves érotiques, créait une ambiance euphorisante et donnait à son verbe une force de persuasion incroyable. Quel aspect du personnage avait le plus marqué Julie lors des premières rencontres au club, dans la piscine dans les ...