1. Le cocu enragé Comment peut-on écrire FIN quand tout n’est pas fini.? En présence de Victoire, j’ai fanfaronné.. Porteur de cornes énormes, vexé jusqu’au fond du scrotum


    Datte: 03/01/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... presque de leur destin, à proximité de la mer, heureux à deux, en quasi vacances perpétuelles. Ont-ils pensé une fois aux dommages collatéraux :Loïc, moi, et les autres…La promesse d’un avenir radieux a rayé le souvenir rayé le passé. Victoire est partie annoncer à Julie que je m’absente pour huit jours. Elle ne lui communiquera pas mes prévisions déprimantes sur les incertitudes et déboires alarmants de son futur. Victoire ne tient pas à défier une deuxième fois son propre mari ou à subir une double peine pour trahison. En faisant ma valise, dans l’action et la solitude j’ai réfléchi encore au passé récent, j’ai évalué les responsabilités des principaux acteurs du terrible gâchis et de ses lourdes conséquences pour chacun. André le jeune chien restera un peu fou. Poils et cheveux regarniront son crâne et ses parties intimes et avec l’énergie et l’insouciance de sa jeunesse il rebondira. Comme prévu, Julie connaîtra les heures les plus sombres et les plus impitoyables chagrins. J’y ai vu la plus juste des vengeances, une forme de justice immanente, lLa procédé littéraire par lequel la vertu finit par être récompensée ou le vice puni : (web) dans la littérature moderne, elle prend fréquemment la forme d'une ironie du sort étroitement liée à la conduite, bonne ou mauvaise, du personnage. ...Je pouvais laisser se dérouler l’histoire, Julie paierait sa dette par l’accumulation de malheurs de tous ordres. Dois-je me contenter d’être le spectateur malveillant, sans cœur de sa ...
    ... chute. Pendant une dizaine d’années elle avait tout partagé avec moi, sans mégoter. Elle a en dernier été manipulée par un séducteur diabolique qui l’a attirée . Elle s’est montrée particulièrement crédule, avait cédé au charme de l’homme à cause de l’air du temps avide de changement. Il promettait un grand soir, un paradis dont je n’avais pas la clé. Sa faible résistance au chant des sirènes valait-elle une punition sans retour à une vie normale. DE question en question, je m’attendrissais et j’étais conduit à trouver en moi, malgré tout mon désarroi, des traces d’un amour d’elle qui me hanteraient toujours. Elle était devenue au fil du temps, une partie de moi. La laisser partir revient à la perdre, à ne plus jamais la revoir. Mieux vaut être seul que mal accompagné, dit-on souvent. Déjà l’idée de devoir continuer à vivre seul me glace les os et le moral. J’aurais besoin d’elle, je regretterais son absence, nous serions deux à souffrir de mon intransigeance, d’une soif de vengeance dont le responsable tirerait par contre tous les bénéfices. Comme l’a suggéré cette perfide Victoire, je dois essayer de retenir Julie. Fuir serait lâche, entamer une lutte sans merci contre le voleur de femme, le vaincre sur son terrain de prédilection, lui ravir sa proie et le forcer à l’exil semble un objectif plus juste et mieux adapté à la situation. Ainsi, seul, je passe d’une résolution à une autre, je nage en pleine incohérence entre les extrêmes, entre colère et volonté de fermer les yeux, ...
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