La découverte
Datte: 04/01/2018,
Catégories:
hh,
hagé,
inconnu,
hsoumis,
cérébral,
Oral
hsodo,
... j’étais extrêmement troublé par cette découverte d’une partie de moi-même que j’ignorais complètement. En une heure, j’étais passé d’un état de garçon, attiré sincèrement par les filles, à un état féminin, soumis aux envies sexuelles d’un mâle, de surcroît laid et sale, mais qui m’avait donné des plaisirs insoupçonnés : je me croyais un homme, je me découvrais homo ! La facilité avec laquelle j’avais accepté cette situation et "basculé" dans ce nouvel état m’étonnait beaucoup : cette absence de résistance et de réflexion montrait qu’un pan inconnu de ma personnalité attendait avec impatience une rencontre de ce type. Et comme j’éprouvais maintenant une grande sensation de bien-être psychique et de calme, je commençais à réaliser que seule l’absence d’occasion m’avait fait ignorer ma vraie nature. J’aimais sincèrement les filles, mais avec elles, il y avait toujours cette longue période de séduction, avec tout ce baratin hypocrite, puis cette espèce de lutte contre leur corps, la nécessité d’essayer, sans avoir la certitude d’y parvenir, de leur donner du plaisir, sans bien comprendre leur "fonctionnement". C’était un effort permanent qui diminuait mon plaisir. D’ailleurs, je n’avais jamais "doublé" les quelques fois où j’avais couché avec des filles : une seule fois et "Ciao !" Là, je n’avais qu’à m’offrir à mon amant et à attendre que son plaisir arrive : cette offrande de mon corps suffisait à nous combler tous les deux et ma participation se faisait naturellement, sans ...
... effort ni souci. Par rapport à mes relations avec des filles, c’était beaucoup plus facile mais, surtout, je me sentais extraordinairement en harmonie avec lui, dans une quiétude jamais ressentie jusque-là. Ce qui me troublait aussi était le contraste entre mon amant et moi. J’étais jeune, mignon, propre, éduqué, et pourtant j’avais accepté sans aucune difficulté son âge avancé, sa laideur, son manque d’hygiène et sa grossièreté : non seulement cela ne me dérangeait nullement, mais j’avais l’impression d’y trouver une excitation supplémentaire. Ma découverte des plaisirs de jeunesse, devant les graffitis, me revenait en tête : ces toilettes publiques, dans lesquelles j’étais entré par nécessité, étaient particulièrement répugnantes de saleté et d’odeur infecte ; pourtant, j’y étais revenu souvent, attiré par ces propositions de rendez-vous entre hommes ornées de dessins obscènes. Dans mon inconscient, ces sexes devaient m’attirer, et j’avais peut-être associé la crasse de l’endroit à des envies que je refoulais. Il se peut aussi que la révélation de ma nature ait provoqué un plaisir et un bien-être tellement forts que je faisais abstraction de l’environnement pour ne plus penser qu’au sexe. J’ai eu, par la suite, l’occasion de fréquenter pas mal de lieux plutôt glauques (cinés, saunas) sans éprouver la moindre gêne. À cette époque, les homos devaient se cacher pour se retrouver et c’était dans les lieux non fréquentés par "les autres" que les rencontres furtives se passaient. ...