A la recherche des pizza perdues - Histoires de Sexe

A la recherche des pizza perdues

... les apéros et Miss Ebene, ça commençait à me chauffer le ciboulot. Elle a pas tort en plus. Faut que j’arrête de tripper comme ça, moi, sur les copines des autres. Hé mais c’est qu’elle sent bon, j’adore ce parfum. Hum, excellent. Qu’importe le flacon… — Ouah ça sent bon là non ?— La pizza quattro frommaggio. L’origan, l’Italie, la brise toscane…— Je pensais plutôt à Dior. J’adore.— Alors c’est moi, s’exclame t’elle, toute pimpante. Mais c’est pas Dior. Tiens sens… Remi se pencha en direction de Valérie pour humer son parfum. C’était sublime. Enfin il se releva et l’interrogea : — Toi par exemple tu l’aimes bien Hervé ?— Oh allez, tu vas pas nous faire un complexe d’infériorité, ça va, t’as tes atouts toi aussi.— Ouais, tu crois ? interrogea t’il d’un ton dépité.— Mais carrément, ouais. Fais pas l’innocent Super ton air de chien battu. Qu’est ce qu’elle sent bon quand même. Et si tu faisais genre, genre le mec à consoler, bon à prendre. C’est le cas d’ailleurs, non ? Ouais, mais bon, c’est Valérie là. Qu’elle sent bon mon Dieu ! — Genre ? Les mots étaient hésitants. Une légère gêne à peine perceptible s’installa. Volontairement ou non, la discussion légère s’était muée en jeu de séduction. Valérie décida de surenchérir. — Genre t’es super méga beau, quoi, déclara t’elle d’un air de bravoure qu’elle dissimula vite sous un certain embarras, celui de s’être laissée emporter. Apparemment je l’ai flatté, il rougit. Je ne pensais pas le toucher aussi facilement. C’est peut-être ...

... pas un tombeur en fait. Hi hi hi. C’est marrant. Je vais l’asticoter. En même temps, sois subtile, sinon il va t’envoyer balader, vise juste, juste les compliments déstabilisants, sans donner l’impression de le draguer. D’ailleurs c’est pas le cas. Petit chou va. C’est vrai qu’il est beau en plus ce con. C’était bien quand il m’a sentie. S’il pouvait me sentir ailleurs aussi. Je serais bien dans ses bras. Je n’ai jamais parlé d’amour, on est bien d’accord. — Ça ne doit pas être bien difficile avec les filles pour toi, minauda t’elle. Tu dois bien avoir des petits trucs pour les faire craquer, et ton charme fait le reste ?— Oui, enfin, tu sais, rien de spécial. Il était désormais extraordinairement mal à l’aise. Il peinait à déglutir. Il esquiva le sujet et lui demanda ce qu’il en était pour elle. — Oh moi, tu sais, je fais avec ce que j’ai, je saute sur toutes les occasions, déclara t’elle en soutenant son regard avec une pointe d’effronterie. Mon vieux, quels yeux, j’avais jamais vraiment fait gaffe. Elle veut dire quoi par là ? Ce qu’elle a : ses doigts ? Toutes les occasions ? Elle m’allume ? Je ne t’avais jamais vue sous ce jour là ma petite coquine. Tes beaux yeux. Merde elle m’excite c’est pas possible. Elle était aussi décolletée il y a 2 minutes ? Quels seins. J’ai envie de les toucher. Les mordiller. Les saisir et les malaxer. — Ils te plaisent alors ?— Hein ? Quoi ? Qui ?— Mes nichons, tiens, pouffa t’elle une nouvelle fois. Tu veux les voir ? Viens, viens, il y a un ...