1. Hallucination - Billevesée et Gaudriole !


    Datte: 10/01/2018, Catégories: fh, fffh, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme historique,

    ... d’épuisement, ou de félicité, ou des deux conjointement et constatai qu’à l’organisation de ce trépas dame Lutgard œuvrait en virtuose, disposant savamment de moi, me livrant aux turpitudes de sa progéniture. En endossant le rôle de modèles et en quittant la camisole de leur habit, elles s’étaient émancipé des hiérarchies, des responsabilités et des bienséances familiales. La chute du costume avait ouvert une brèche dans un monde de convenances. Elles avaient secoué le joug d’inhibitions séculaires fermement établies et rien ne semblait pouvoir endiguer le torrent dévastateur de pulsions secrètes si longtemps réprimées. J’en vins à me demander si ce n’était pas là l’objectif inavoué de l’aïeule. J’aurais aimé pouvoir contempler cette sauvage et luxurieuse bacchanale au cours de laquelle elles ne s’appartinrent plus et se livrèrent sur ma personne à de tels égarements que je redoutais qu’une fièvre démoniaque ne les porte aux pires extrémités. Mes amantes, car je pouvais ainsi désormais les nommer, décidément, ne manquaient pas de tempérament et celui-ci, pour avoir été bridé, explosait maintenant hors toute retenue. Quand enfin elles se calmèrent, elles m’intimèrent de me réatteler à une tâche si longuement, mais aimablement interrompue. Enflammées encore de leurs émotions que tempérait dorénavant une languide fatigue, elles retrouvèrent étonnamment la pose d’emblée avec un naturel parfait. Elles présentaient en cet état une ineffable quiétude et une éminente sérénité, à ...
    ... peine altérées par les outrances auxquelles elles venaient de s’adonner qui empreignaient leur visage d’un voile diffus d’épuisement bienheureux, constituant pour le peintre le reflet du ravissement charnel. Je parvins ainsi à crayonner une première ébauche qui déjà me surprit tant elle correspondait à ce que j’ambitionnais de mettre en évidence. Dès cet instant, je sus que j’allais transcender mon art. Nous en restâmes à ce stade ce premier jour et après une nuit exténuante passée avec ma terrible maîtresse, je les retrouvai le lendemain matin tout en craignant qu’elles ne s’égarent dans les excès de la veille. Il n’en fut rien et à part de ferventes caresses et des baisers promptement échangés, elles reprirent rapidement la pose. Partageaient-elles avec moi l’impatience de voir l’œuvre progresser ? Je les avais, le jour précédent, incitées à bannir tout bandage de poitrine qui créait des marques disgracieuses sur le torse et conviées à s’affubler de leurs bijoux les plus lourds et les plus colorés, ceux notamment sertis de pierreries, si elles en disposaient. Le soleil éclatant du matin explosait dans mon atelier et cette miraculeuse illumination me découvrit leurs imperceptibles dissemblances. Il fallut cette lumière complice pour que je distingue les nuances de teinte de leur chevelure, dorée sans compromis chez Elfriede, mélangée d’une touche d’acajou ou de platine chez Käthe et Lutgard respectivement. Peindre ne tient qu’à voir, capter puis transcrire la lumière selon ses ...
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