1. Amours maudites


    Datte: 10/01/2018, Catégories: f, h, fh, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, soubrette, jalousie, massage, Oral pénétratio, initff, fsoumisaf,

    ... gages lui permettaient à peine de changer de temps à autre de robe ou de brodequin. Raoul l’avait entrainée chez une modiste pour lui faire faire des robes, des jupes, des chemisiers dans les tissus les plus fins et chez un chausseur pour lui faire des chaussures dans les cuirs les plus souples. Il fallut qu’elle mette le holà pour ne pas être submergée de cadeaux. Après presque deux mois, le dos de Bette guérit et les dernières cicatrices s’estompèrent. Jusque-là, ils n’avaient plus eu de rapports sexuels. Leur vie, faite de regards, de petites attentions, de caresses, les comblaient. Le sentiment de ne plus pouvoir exister l’un sans l’autre s’installait. Ils pouvaient passer des heures à se regarder ou se tenir la main. Durant ce laps de temps ils vécurent davantage comme des quinquagénaires qu’à la manière de jeunes gens pas encore trentenaires, un bonheur simple et tranquille. Ce soir-là, Bette regardait son amant assis dans le salon, plongé dans la lecture d’un livre. Elle s’avança vers lui et il perçut sa présence. Il releva les yeux, ils se contemplèrent longuement. Le regard de Raoul, doux et avenant, la couvait. Lentement, elle déboutonna son corsage puis rabattit ses épaulettes sur ses bras. Elle présenta sa poitrine nue à l’homme, puis s’avança vers lui comme pour réclamer sa main. Celle-ci commença une douce caresse qui s’appuya de plus en plus. Raoul se leva brusquement et prit son amante dans ses bras. Elle se sentit défaillir sous cette insistance tant espérée. ...
    ... Raoul sentait la chaleur de son aimée contre lui. Il la prit et la porta à l’étage, dans sa chambre. Il la posa délicatement sur le lit et entreprit de la dévêtir. Une fois nue il la contempla. Belle, avec des proportions parfaites, il l’admirait. Une envie lyrique lui vint et il lui susurra quelques vers. Elle ne comprit pas tout, mais saisit la musicalité du propos. De sa main, il parcourait sa maîtresse par petites touches. Il découvrit les choses que l’on voit mille fois, mais qui émerveillent toujours dans un éternel recommencement. Bette était là, étendue sur le lit, nue ! Nue, elle regardait cet homme qui la dardait du regard et qui se déshabillait lentement. Nue, offerte, dans l’attente de son amant qu’elle chérissait tellement. Nue, ouverte, dans l’espérance de ce sexe ardent. Nue, ses sens quémandant. Nue et criant. Criant de se sentir pénétrée par l’homme, son amour. Elle en perdait tout sens commun. La chambre retentissait de cris, de râles, de rires et de pleurs. Le lit lui semblait en apesanteur, la réalité de l’heure disparue. Chargée comme une pile électrique, le simple effleurement d’un baiser déclenchait un orgasme. Ces quelques instants leur parurent des heures, des jours, des années. Étendus sur le dos ils se tenaient la main. Épuisés ils se regardaient et se souriaient. Raoul dit soudain : — J’ai faim. Bette en bonne servante se précipitait déjà pour tout préparer. Elle voulait se rhabiller et faire un repas, mais Raoul l’arrêta. — Non, Bette, je vais le ...
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