Ma colocataire (9)
Datte: 10/01/2018,
Catégories:
Lesbienne
... l’incident, quand on serait au calme, dans la chambre. Quand trois minutes après, je suis sortie de la cabine, Magalie et la mateuse étaient déjà parties. J’ai couru dans les couloirs jusqu’à notre chambre. J’ai trouvé la fille de la prépa HEC assise sur la chaise de mon bureau, et Magalie sur son lit avec son air des mauvais jours. Je me suis installée à côté d’elle. — Maintenant, on y va. D’abord, comment t’appelles-tu ? — Jessica, répondit l’autre d’une petite voix. — Eh ben, Jessica, poursuivit Magalie, peux-tu nous expliquer ce que tu faisais, l’œil collé à la porte de la douche, pendant que Laure se lavait ? Elle se tassa sur la chaise, rougit, blêmit, puis inspira avec force avant de répondre. — Je vais vous dire la vérité, mais promettez-moi de la garder pour vous. Ensemble, ma copine et moi, nous avons fait un vague signe de la tête qui pouvait passer pour un assentiment. Jessica faisait pitié ainsi. Ce n’était plus la jeune fille arrogante, sûre d’elle, que nous voyions chaque jour à la cantine. — Eh bien, dit-elle, je suis attirée par les filles... et j’aime les regarder. Un secret qui devait lui peser, et que nous étions, selon toute vraisemblance, les seules à qui elle l’avait livré. — Alors, tu es lesbienne ? Voulut préciser Magalie. — Oui... Enfin non... je ne suis jamais passée à l’acte. Ma colocataire donnait des signes manifestes d’intérêt. — Et tu te consoles en matant... C’était bien ? — Très excitant, répondit Jessica en rougissant. — Et les garçons ? ...
... Jessica fit un geste signifiant qu’elle ne leur accordait qu’assez peu d’intérêt. — Je n’en ai vraiment connu qu’un et ça ne s’est pas bien passé. Je crois que je suis vaccinée pour longtemps. Magalie faisait semblant de réfléchir ; je la connaissais assez pour savoir qu’elle avait pourtant tout prémédité. — Bon, normalement, nous devrions te faire passer un sale quart d’heure, Laure parce que tu as outragé sa pudeur, et moi parce que je n’aime pas qu’on reluque de trop près ma copine. Mais comme on est des filles sympas, on va te donner à la place ce dont tu rêves. D’accord ? D’une voix humble, Jessica répondit qu’elle ferait tout ce qu’on exigerait d’elle. Sa soumission paraissait totale, elle était prête à tout pour goûter à nos plaisirs. Je ressentis à nouveau cette vague de chaleur qui part du ventre, remonte jusqu’au visage. Un flash-back me fit revoir Clarisse enfourchant son mari avec l’objet qu’elle nous avait laissé en cadeau. Je me vis moi-même harnachée devant les fesses offertes de notre mateuse... Le feu embrasa mon visage ; le désir me fit éprouver une crispation au niveau du ventre. Passant derrière Jessica, Magalie lui défit les premiers boutons de sa veste de pyjama. Elle glissa une main dans l’échancrure, s’empara d’un sein. Jessica ferma les yeux ; ses traits se figèrent. Je vis ses jambes s’ouvrir d’elles-mêmes. Magalie ressortit sa main, continua à la déshabiller. Le pyjama en coton décoré de motifs roses, ajoutait une dose subtile de perversité à la scène. ...