IP, IP, IP, Hourra ! IPV3 - Histoires de Sexe

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... monsieur Maurimont. C’est une erreur ? Arnaud est évidemment étonné que ce soit moi. Je n’ai pas donné mon nom afin de le prendre par surprise. — Pas du tout. C’est parce que je voulais garder l’anonymat.— Ah ! Je vous en prie, asseyez-vous… Pourquoi anonymat ?— C’est pour un divorce.— Un divorce ? Vous voulez divorcer de Séverine ? Je ne savais pas. Je le vois déstabilisé l’espace d’un instant, mais il se reprend très vite. — Désolé.— Non, ce n’est pas pour moi.— Bien, alors c’est qui ?— Mais vous.— Comment, moi ? Je ne comprends pas.— Je sais que vous êtes l’amant de ma femme. Il blêmit, mais le courtier trouve dans l’exercice de son métier les ressorts pour réagir. — Mais non. Voyons, Pascal. Jamais. Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? Je sors alors de mon manteau une enveloppe que je pose devant lui. Il la regarde, puis moi, avant de s’en saisir. Je crois que dès le contact avec le papier et le poids du document, il commence à réaliser. Sortant précautionneusement le paquet de photos de l’enveloppe, avant de regarder, il sait. Les preuves – et quelles preuves ! – sont entre ses mains. On le reconnaît parfaitement. Séverine aussi, d’ailleurs. Il n’y a aucun doute. Je me félicite d’avoir choisi des caméras avec une bonne résolution, résolution qui laisse les copies d’écran avec une précision parfaite. — Ce sont des montages. On vous a trompé. Il essaye. Bravo, il essaye encore de s’en sortir. Peut-être croit-il qu’on m’a fait parvenir ces clichés et qu’il peut créer le ...

... doute. — La réalité. C’est moi qui ai fait ces tirages à partir de la vidéo que j’ai faite.— Vous saviez ! C’est un homme vaincu. — Seulement depuis quelques jours.— Que voulez-vous ? Bien entendu, je cesse toute relation avec Séverine. C’est évident. Je garde le silence. Je veux lui faire monter la pression et je sais que contre un « négociateur » le silence est la bonne arme. — Il ne faut pas en vouloir à Séverine.— Ah bon ! Elle n’a rien fait ? Je réponds sur le ton de la plaisanterie. Mais j’apprécie tout de même le geste d’Arnaud pour atténuer la responsabilité de ma femme. — Ce n’est pas ce que je veux dire. Mais c’est moi qui l’ai draguée. Elle avait appris que vous aviez une maîtresse et elle était déstabilisée. Alors je me suis rapprochée d’elle et…— Et elle a couché avec vous. Et elle accepte le rôle de soumise que vous lui proposez. Elle vous accorde des faveurs qu’elle refuse à son mari. Elle vous offre une mallette d’objets SM. Elle ne proteste pas ou à peine lorsque vous abordez le sujet d’inviter un autre homme avec vous. Une sainte, quoi.— Oh, vous savez cela ?— Oui, aussi. Ce sont les risques que vous prenez qui me font intervenir. Je reconnais à ma femme les mêmes droits qu’à moi. Si votre liaison n’avait été que des rendez-vous sexuels, éventuellement avec la touche de domination que vous y mettez, je ne serais pas intervenu.— Donc il suffit que je cesse cette liaison. Je comprends. Mais pourquoi un divorce, mon divorce ?— Parce que je dirai tout à votre ...