Laure, la faiseuse de miracles - Histoires de Sexe

Laure, la faiseuse de miracles

... ironie.— Ah ah ah, très drôle, Laure ! Nan mais, sérieux, tu ne sais pas ce que c’est d’être frustré de ne pas pouvoir aller "jusqu’au bout »… Tu es bien, tu sens le plaisir monter, pour peu que la fille soit douée en plus, tu vas prendre ton pied, et puis non, tu tapotes sur l’épaule, et finalement ça se finit en shaker pour cocktail… Ça gâche tout !— Ouais, alors que quand tu laisses faire, c’est génial. Je dis pas tout le temps, mais de temps en temps… Tu vois le mec tendu au max, sa respiration hâtée, prêt à exploser, et d’un coup tu sens un jet rapide et puissant au fond de ta bouche, puis deux, puis trois, et tu le vois se relâcher comme s’il était en train de mourir de bonheur… Après, j’avoue qu’il vaut mieux avaler au fur et à mesure, car si tu attends trop et dois avaler tout d’un coup, bah, ça te ressort par le nez ! me dit-elle avec un clin d’œil avant d’ajouter : et puis ça dépend des mecs ; avec certains, je ne l’ai jamais fait, c’est sûr !— Ah bah c’est p’t’être ça le problème avec moi : c’est justement que c’est moi !— Nan, Élisabeth est accro… Et puis si je t’avais rencontré avant elle, tu aurais au moins un souvenir… je te rassure.— Mais faut pas me dire ça ! Je sais que ça part d’un bon sentiment, mais comment frustrer encore plus un homme ? Bah, dis-lui ce genre de truc ! Laure se mit à sourire. — Du coup, cette conversation m’a émoustillée ! J’aurais bien besoin de mon homme dans mon lit, ce soir…— Eh bien, comme tu dis, il te reste tes souvenirs.— Toi, ...

... tu vas retrouver Élisabeth. Va falloir que je mette des boules Quiès ?— Élisabeth dort depuis longtemps ; et même si elle en avait envie, vu qu’elle se lève à 5 heures, je pense qu’elle m’en voudrait si je la réveille pour ça… Non, je vais devoir me la mettre sous le coude, comme on le dit poétiquement ! Mais en tout cas, entre cette conversation, ta nuisette, et ce que je sais de toi, je te conseille de fermer la porte de ta chambre à clé du coup !— J’aime pas les espaces clos… Et puis pourquoi attendre la chambre ? dit-elle en se caressant la jambe de haut en bas.— Arrête, Laure, je vais finir par devenir sérieux.— Mouais, je te connais : tu ne feras rien. Tellement… fidèle, et un peu grande gueule quand-même, n’est-ce pas ?— Dans ta bouche, « fidèle », on dirait un gros mot !— Dans ma bouche, tout ressemble à une cochonnerie plutôt…— Bon, donc si je me jette sur toi, tu ne penseras plus que je suis grande gueule, mais franc dans mes actes, que j’ai descojones, et… tu l’auras cherché !— Non, pas « se jeter » : c’est trop brutal. Je préférerais un strip d’abord. Avec humour, mais aussi par jeu et pour voir sa réaction, je me levai brusquement et fis mine de détacher ma ceinture. Amusée, Laure me regarda, puis avec sa main, me demanda d’approcher… Je la regardais, un peu paumé, ne sachant plus trop si elle était dans le jeu ou si elle me testait. Restant bouche bée, elle renouvela son geste. J’approchai donc. — Plus près… me dit-elle à voix basse. J’étais maintenant à moins ...