1. Grève à la SNCF


    Datte: 16/01/2018, Catégories: fh, voisins, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme

    De longues années j’ai été commercial. Aujourd’hui à 45 ans j’ai pris du grade directeur d’un bureau de vente dans la banlieue de Lyon, néanmoins je continue, par goût à habiter sur St Etienne. L’annonce d’un arrêt de travail des cheminots était une catastrophe pour un couple d’amis. Lui jeune artisan, elle responsable d’un service contentieux travail en plein centre de Lyon et n’ayant pas d’autre moyen de locomotion que le TER. Aussi me téléphonent-ils pour me demander s’il m’était possible de dépanner Sophie en la déposant à la gare de Vénissieux. Elle fera le reste du chemin en métro. Le covoiturage étant de mode j’acceptais. Le lendemain j’arrivai comme convenu à 6H15 devant le porche de l’immeuble de mes amis. Sophie voyant ma voiture sortie sur le trottoir. Je la regardais marcher. Une belle femme de 35 ans avec beaucoup de prestance. Un visage de bébé tout rond avec des taches de rousseur sur les pommettes des cheveux roux mi-longs qui frisent naturellement. Tailleur gris clair, jupe au-dessus du genou, chemisier blanc sous un grand manteau rouge. Peut-être un peu trop stricte mais son métier devait lui imposer ces règles vestimentaires. « Bonjour Alain, merci encore … » Nous nous fîmes la bise je démarrais pour une heure de route. Tout au long du trajet nous discutâmes de banalités, des enfants, de son chef qui la tyrannisait depuis qu’elle avait demandé sa mutation. L’heure passa vite, je la déposais aux portes de la gare, en lui indiquant où l’on s’attendrait ce ...
    ... soir. La semaine s’écoula sur le même rythme le vendredi soir France Inter annonçait que les négociations étaient dans l’impasse. Rendez-vous fut pris pour le lundi. Lundi de galère, tous les gens qui avaient des congés les avaient épuisés et se retrouvaient jetés sur l’autoroute. Heureusement l’humour de Sophie écourta le trajet. Le mardi j’arrivai devant le porche à l’heure convenue. Aucune lumière n’éclairait le hall de l’immeuble. J’attendais. Cinq minutes…dix minutes…nous allions être en retard. Je cherchai mon portable quand le hall s’éclaira. Sophie apparue dans son grand manteau rouge un grand sac à la main. D’un pas rapide elle traversa les quelques mètres qui la séparaient de la voiture et si engouffra. — « Bonjour Alain— Bonjour— Excuse-moi, j’ai pas vu l’heure…— Aucune importance.. Un gros câlin qui s’est éternisé ! » C’était la première fois que je la voyais rougir, toutes ses taches de rousseur avaient disparu. Avais-je, pour faire un calembour, mis dans le mille ? Après un silence je reprenais : — « Tu devrais enlever ton manteau dans quelques minutes tu vas avoir trop chaud. » Pas de réponse. — « Tu vas être juste à l’heure et ce sera la cohue dans le métro » A cette idée, je la vis blanchir. Je sentis que quelque chose la troublait sans pouvoir l’expliquer. Ce n’était pas ces quelques minutes de retard qui pouvaient expliquer ses silences. Elle prit la parole : — « Alain…je n’avais pas pensé au métro… » Furtivement je la regardai sans perdre la route de vue. ...
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