Trois mois de vacances
Datte: 16/01/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
voyage,
amour,
... pareil. Et maintenant qu’allons-nous faire ? Elle me demande mon avis ! J’y crois pas. Elle a vraiment pris un coup sur la tête. Nous n’avons guère d’alternative. En fait, nous n’en avons pas. La seule solution raisonnable : partir du principe que la carte reflète notre situation. La logique veut alors qu’on mette à l’abri le peu que nous possédons et le lister. Je propose que nous chargions un des dinghys avec toutes nos possessions et l’amenions au plus près de la masure. Elle acquiesce. À peine quelques pas sur le chemin du retour, déjà, Mai Line s’arrête. — On va coucher dans cette bicoque ce soir ?— Ben, ça me paraît évident, un toit, des lits…— J’suis d’accord. Vous avez vu la poussière ? Sans attendre ma réponde, elle retourne à la maison. Elle n’a pas attendu longtemps pour reprendre l’initiative. Je la suis. Le court trajet me permet de comprendre ses intentions. Nous sortons deux matelas, les secouons et les appuyons contre la palissade du deck. Même chose avec les quatre couvertures. Quelques instants plus tard, nouvel arrêt. Cette fois à la hauteur d’un gros buisson. Mai Line disparaît derrière. Un bruit de fontaine me renseigne sur son activité. Je n’ai pas droit cette fois à la vision aphrodisiaque de son petit cul, je dois me contenter du son. Mais j’imagine. Si notre séjour dure, la situation va devenir délicate. Sa jeunesse, sa beauté ne me laisse pas indifférent. Malgré le désarroi qui m’habite, une émotion longtemps occultée renaît : le désir. Son ...
... attitude libérée et son aptitude à se montrer dévêtue avec naturel ne vont pas m’aider. M’enfin… Arrivés sur la berge, notre regard est attiré par des débris flottants que la marée montante entraîne lentement vers la rive. Ils proviennent probablement de notre bateau. Au milieu de ces bouts d’épaves inidentifiables, deux valises et quelques caisses. Nous tombons chaussures, chaussettes et futals, nous sautons dans la vase, entrons dans l’eau. Nous récupérons les deux valises et trois caisses. Après cet effort, écoutant les gémissements de nos estomacs, nous déjeunons. Encore quelques barres énergétiques arrosées d’eau tiédasse de la réserve du dinghy, pas vraiment un festin. Surtout que madame la Comtesse ne manque pas de me faire remarquer qu’il ne faudrait pas gaspiller nos vivres. Elle a un joli cul, de longues jambes de star, mais elle ne brille pas par son sens de la diplomatie. Je commence à douter qu’elle ait été sur le yacht pour satisfaire les désirs libidineux d’un vieux dégueulasse. Pas de sieste digestive ! Dès le dernier morceau avalé, nous remettons une des embarcations à l’eau. Intérieurement, je peste. Si « on » m’avait écouté, nous n’aurions pas à faire ce travail de singe. La remise à flot se révèle plus aisée que la sortie. Ensuite, nous vidons tout ce qu’il y a sur l’autre dinghy et le transférons. Nous y ajoutons les trois caisses ainsi que les valises. L’un tirant (moi), l’autre poussant (elle), pataugeant dans l’eau boueuse, mais opportunément tiède, nous ...