Trois mois de vacances
Datte: 16/01/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
voyage,
amour,
... de la vaisselle. Trop récente pour qu’elle date de l’époque où la maison était occupée, plutôt du matériel amené par les derniers locataires. Sur la dernière étagère, du linge de maison et sur celles du bas plusieurs paires de bottes de marins. Ils avaient assurément pu récupérer un max sur leur épave. Confirmation nous en est donnée dans l’autre armoire : ici s’alignent des boîtes de conserve et des bouteilles. Malheureusement, le gonflement inquiétant qui déforme les boîtes montre qu’elles sont périmées. Pour les bouteilles, le contenu des quatre bouteilles de vin a sans doute tourné au vinaigre, mais les deux de whisky, celle de rhum et celle d’huile d’olive auront probablement résisté. Ce sera à ajouter à notre liste. Ensuite nous ouvrons les caisses, encore de l’alcool pour la première. À défaut de manger, nous pourrons toujours nous bourrer la gueule. La seconde contient du matériel électronique de navigation ce qui nous fait une belle jambe. La suite de l’inventaire est vite fait. Nous avons des rations de survie pour une cinquantaine de jours, une centaine de barres énergétiques, nos deux Maglite avec deux jeux de piles de rechange chacune, les deux réchauds avec aussi chacun, une cartouche de rechange, une quarantaine de paquets de clopes, quatre briquets et enfin des couvertures et des vêtements de pluie. Nous avons aussi deux pistolets lance-fusées sans fusée. En y réfléchissant, c’est à la fois beaucoup et pas grand-chose. (orage et plein d’espoirs) Quinze ...
... jours, enfin exactement dix-sept, que nous cohabitons sur cette île. Nous nous sommes installés, nous avons pris des habitudes de vie. Les toilettes et la « salle de bain » ont été remises en service. Il suffit d’aller chercher de l’eau à la rivière. Corvée bijournalière que nous réalisons en commun. Nous avons testé la cheminée qui, après une séance de ramonage folklorique, est opérationnelle. J’ai découvert dans le réduit des espèces de nasses. Ce qui nous permet de mettre quasi quotidiennement du poisson à notre menu. L’arbre à pain en est bien un. Une branche rabattue vers le sol à l’aide d’une corde est facilement accessible. Encore un coup de nos prédécesseurs. Elle est chargée de fruits. Nous ne savons pas si c’est la bonne saison pour les cueillir. M’enfin, les quelques-uns que nous avons testés après cuisson, bien qu’insipides, nous ont nourris plusieurs jours. Mai Line a trouvé ce qu’elle a appelé des carottes sauvages. Nous n’en sommes pas morts non plus. Et miracle, juste derrière la maison, ce qu’il reste d’un verger : deux pommiers. D’où pommes à tous les repas. Quant à la faune qui peuple l’île, excepté des oiseaux marins et quelques lapins, nous n’avons pas vu grand-chose. Mais globalement pour la bouffe, nous utilisons peu nos rations de survie donc on peut considérer que nous nous en sortons pas mal pour l’instant. Nous économisons un max les réchauds, briquets. Une expédition effectuée jusqu’au point le plus haut indiqué sur la carte de nos prédécesseurs nous a ...