1. LA MAISON DE RETRAITE. (1/1)


    Datte: 18/01/2018, Catégories: Dans la zone rouge,

    -- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS -- J’ai enfin trouvé un travail depuis huit jours dans une maison de retraite comme infirmier de nuit. J’ai trois étages de pensionnaires à gérer. Une nuit au cours de ma ronde, j’entends du bruit au 2e étage. Je monte pensant qu’un ou qu’une pensionnaire à des problèmes et j’ai le temps de voir comme un ectoplasme entrer dans la chambre d’une femme qui m’a été présentée comme s’appelant Mamy Josiane. Je comprends de suite que Papy Louis est parti en promenade lorsque je vois que sa porte est ouverte et qu’il en est sorti. La directrice m’avait prévenu, Papy Louis est somnambule et va de temps en temps dans les chambres d’autres pensionnaires. Il est inoffensif et les autres s’amusent de ses déplacements nocturnes qui égayent leur vie souvent monotone. Mamy Josiane est une vieille dame de soixante-douze ans, très maigre et cheveu entièrement blancs restant seule au monde à ce qu’elle m’en a dit un soir de confidence, il y a deux jours. Malgré son âge, elle reste une femme avec une classe folle à qui j’aurais volontiers conté fleurette, il y a quelques années malgré mes trente-cinq ans. Je frappe à sa porte doucement comme il est normal lorsque j’entre dans une chambre surtout d’une dame et dans la clarté de la pleine lune, les volets étant ouverts, je vois Papy Louis couché sa tête sur l’épaule de Mamy Josiane et qui dort en suçant son pouce. Mamy Josiane est allongée nue la climatisation étant en panne dans sa chambre et ...
    ... devant être changée demain par le service d’entretien. Je prends doucement le vieil homme de près de 80 ans comme il m’a été dit de le faire et j’ai la surprise de voir qu’il se lève et me suis avant de se recoucher dans son lit. Je retourne auprès de Mamy Josiane pour excuser la maison de ce dérangement. La dame a tiré le drap sur elle, mais un sein en sort. Sa vue m’attendrit, mais bien sûr je reste de marbre. • Venez Christophe me tenir compagnie, vous savez, les nuits sont longues depuis deux ans que je suis entré ici. • Et avant vous habitiez ou. • À Paris ou plus précisément à Pigalle. • Vous avez de la chance, je suis allé une fois à Montmartre et j’ai eu envie d’y rester. • Si je vous racontais ce qu’a été ma vie, vous en partiriez en courant. Je vais vous raconter. • Attendez, madame Josiane, je fais finir ma ronde et je reviens passé une demi-heure avec vous pour vous tenir compagnie. Si j’ai été engagé, c’est que mes références étaient parfaites ayant jusqu’à ce jour travaillé comme remplaçant dans de nombreuses maisons de retraite. Comme je lui ai promis, je retourne auprès de madame Josiane où j’entre sans faire de bruit. Elle est assise dans son lit qui m’attend. • Asseyez-vous là vous serez mieux qu’à rester debout ? Il est incorrect de faire cela, mais la dame semble avoir tellement besoin de compagnie que, pour la première fois je transgresse la déontologie de mon métier. • Voilà ce qui peut arriver à une jeune fille plus que mignonne qui a un caractère trop ...
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