Un supplice nécessaire - Histoires de Sexe

Un supplice nécessaire

... tandis que Diane espère que ce n’est pas important et que son cher mari sera vite de retour. Il revient effectivement, mais en compagnie de Bernard. Celui-ci a plus ou moins faussé compagnie à Catie, en la renvoyant chez elle sous prétexte que le travail est maintenant terminé et qu’elle n’a plus rien à faire pour l’aider. Catie l’a regardé bizarrement, mais est quand même repartie chez elle, la tête un peu basse. — Bernard ! Entre, ne reste pas là, dit Alexandre.— Pourquoi m’as-tu dit de venir ici ? On aurait pu se rencontrer ailleurs.— Oui, mais j’ai encore besoin de toi. Attends, tu vas voir. Alexandre lui glisse discrètement une enveloppe contenant l’argent qu’il est venu chercher, puis l’entraîne à sa suite dans le salon où Diane attend toujours. Celle-ci est plutôt surprise de reconnaître l’homme qu’elle a aperçu furtivement durant ses vacances. C’est un bel homme et ses pensées ont parfois dérivé vers lui, alors que son corps se languissait de libération sexuelle. Mais tout cela n’a pas dépassé le stade des pensées, puisque Bernard s’est bien sûr fait très discret au cours de la semaine. Ce n’est pas facile d’effectuer une surveillance efficace en milieu fermé. Peut-être que tout aurait été plus facile sans la présence de Catie. Il aurait alors pu se présenter en séducteur attentionné qui ne veut surtout pas coucher avec elle. Et la tension aurait encore plus monté dans ce corps de rêve… — Diane ma chérie, je te présente Bernard. Au cas où tu ne l’aurais pas deviné, ...

... c’est lui qui déposait les messages dans ta chambre.— C’est vous… répond finalement Diane après être restée quelques secondes muette.— On est entre nous, ajoute Alexandre, on peut se tutoyer.— Diane, je suis heureux de te connaître enfin, dit Bernard avec un sourire appuyé. De quoi est-il au courant ? Diane se demande si ce Bernard l’a vue dans son intimité. Il a bien fallu qu’il entre dans sa chambre pour déposer tous ces bouts de papier. Et comment a-t-il su ses tentations à la vue de certains objets ? Est-ce qu’il l’a espionnée dans tous ses mouvements ? Au moins, et c’est l’ironie de la situation, il ne l’a pas surprise en train de se masturber ! — Bernard, j’aimerais que tu assistes à la conclusion de mon plan. Tu verras alors que tes efforts auront servi à quelque chose, dit Alexandre. Diane, tu as passé une semaine sans te masturber, toi qui le faisais au moins une fois par jour auparavant. Tu dois en avoir très envie maintenant ?— Oui, répond-elle faiblement en rougissant.— Il faut donc remédier à ce problème, fait-il avec un clin d’œil coquin à Bernard. Tout va ensuite très vite. Il demande d’un ton autoritaire à sa femme de se masturber devant eux. Après quelques secondes d’hésitation, elle comprend que c’est le seul moyen d’arrêter la torture à laquelle il la soumet depuis une semaine. Elle parcourt la pièce des yeux à la recherche d’un objet pouvant servir à la satisfaire. Mais Alexandre l’arrête et lui demande de se masturber avec ses doigts, sans aide extérieure. ...