Crise
Datte: 20/01/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
amour,
vengeance,
dispute,
photofilm,
Masturbation
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
jeu,
init,
amourpass,
consoler,
extraconj,
... rentrera qu’en fin de semaine prochaine. Quand son fils rentre et lui délivre le message de Papa, Bernadette sent son cœur se serrer, mais s’efforce de ne rien laisser paraître devant Julien. Elle ferme à peine l’œil de la nuit. Tandis qu’il roule, Bernard ne sait quel parti il doit adopter. Aucune option ne lui paraît satisfaisante. Partir ou rester. D’un côté les enfants en pâtiront. Que leur dire pour justifier ce départ, sans donner de leur mère une image négative ? Et rester, avec ce fossé qui vient de s’ouvrir… Une fois dans sa chambre d’hôtel, il doit faire appel à toutes ses techniques de contrôle de soi pour faire le vide dans son esprit et s’endormir. La journée du lendemain, elle tente vainement de contacter son mari. Son portable est éteint ou il ne répond pas, il n’est pas à son bureau, où sa collègue se confond en remerciements et s’excuse de leur avoir gâché leur anniversaire de mariage, mais son grand-père vient de décéder hier et l’enterrement doit avoir lieu à Pau mardi, elle prend le train ce soir. Elle demande le numéro de téléphone des entrepôts. Quand elle appelle, comme par hasard Bernard n’est pas trouvable. Elle doit donc continuer à ronger son frein en essayant de faire bonne figure au bureau, à cause de ses collègues, et à la maison pour Julien. Sophie et Sylvie les deux plus jeunes, sont heureusement restées en Touraine, chez sa belle-mère qui doit les ramener samedi en huit, le 21 juillet. Elle s’expliquera, il comprendra. Enfin elle l’espère. ...
... Sous ses dehors affables, c’est un misanthrope, pessimiste sur la nature humaine, fataliste, et malgré tout compatissant, toujours prêt à rendre service et à aider, réprimant le plus souvent son ironie et son humour froid pour des choses plus aimables et légères. Elle doit lui parler avant que les enfants reviennent, car elle doit ensuite partir avec eux à la maison de campagne. Elle doit lui parler, car plus le temps passera, plus ce sera difficile. C’est trop bête, quinze ans de bonheur ne peuvent pas s’évaporer comme ça. Surtout qu’elle l’aime, son Bernard. C’est trop injuste. Mais une faiblesse qu’elle avait enfouie au fond d’elle ressurgit. Il y a sept ans, à la fin d’un stage, elle avait, sur un coup de folie, eu une aventure avec un autre participant. Dès le réveil, elle avait immédiatement regretté cette nuit. C’est peut-être le destin qui lui présente l’addition en différé. Bernard se plonge dans le travail. Il a coupé son téléphone. Depuis qu’il est tout petit, il s’est contraint à une autodiscipline sans faille, parce qu’il s’était juré de ne pas tomber dans le même travers que son père, qui était colérique et perdait dans certains cas tout sens de la mesure, alors qu’il était la crème des hommes. Aujourd’hui c’est une bénédiction, sinon il y aurait de quoi devenir fou. Il réussit à chasser de son esprit toute préoccupation personnelle. Demain il réfléchira plus calmement. Le lendemain, Bernard a décidé de repasser à la maison. Il verra Julien et prendra sa valise, ...