1. Crise


    Datte: 20/01/2018, Catégories: fh, hplusag, extracon, amour, vengeance, dispute, photofilm, Masturbation Oral 69, pénétratio, fsodo, jeu, init, amourpass, consoler, extraconj,

    ... mais rien de plus. Quelques jours de réflexion apaisée lui semblent nécessaires. Quand il arrive, le fiston est seul. Il prépare ses bagages. Bernadette arrive. Quand elle le voit, elle se précipite vers lui ; il la prend par les épaules et l’embrasse sur la joue. Quand elle a vu son mari souriant, discutant avec Julien, Bernadette s’est sentie rassurée. Il est là, il est revenu, il a écouté ses messages, il a compris. Elle se jette dans ses bras. Mais c’est la douche froide. Il la prend par les épaules, non pas pour la serrer, mais pour la tenir à distance. Il évite ses lèvres pour lui effleurer à peine la joue et se recule avant qu’elle ne puisse l’embrasser. Elle est abasourdie. L’air toujours affable, il dit : — J’avais peur de devoir partir avant que tu ne rentres. Mon train part dans une heure dix gare du Nord. J’ai bien failli ne pas pouvoir te dire au revoir. Vous pouvez m’accompagner en allant chez le copain de Julien. La tête vide, elle acquiesce. Quand elle reprend pied, il est déjà sorti de la pièce pour aider Julien à chercher ses bagages. Elle essaie de positiver. Il est revenu, il n’a pas fait d’esclandre, à vrai dire ce n’est pas ce qu’elle redoutait, elle le sait trop maître de lui. Mais cette distance souriante, sans rien demander, sans rien dire, ça la désarçonne. Ce doit être parce que Julien est là, ou qu’il veut réfléchir posément. Il ne fait rien de manière impulsive. Elle le dépose à la gare. Sur le quai, son « au revoir » est aussi distant que son ...
    ... bonjour. Elle en ravale difficilement ses larmes. Elle conduit son fils chez son copain. Les parents de ce dernier la gardent à dîner. Elle a du mal à fixer son attention sur la conversation. Son esprit inquiet revient toujours vers Bernard. Dans son train, il se demande s’il a choisi la bonne solution. Julien ne s’est douté de rien. Bernadette avait eu l’air un peu désemparée quand il l’avait tenue éloignée. Mais que diantre, elle ne devait quand même pas s’attendre à ce qu’il lui saute au cou comme si de rien n’était ! Il préfère chasser tout ça de son esprit et se concentrer sur son séjour à Prague, sur le congrès et l’intervention qu’il doit présenter à la place de sa collègue – heureusement qu’ils l’avaient préparée ensemble. Et sur la ville, qu’il avait envie de visiter depuis longtemps. La semaine passe, laissant Bernadette sans aucune nouvelle de son mari. Même le 18 juillet, le jour anniversaire de leur mariage, c’est le silence. Ce jour-là Bernard n’a pu s’empêcher de penser à elle. Il a failli lui envoyer un courriel, mais avait renoncé, ne sachant pas quoi dire. Durant cette nuit, Bernard ne verrouille pas son esprit. Il pense à sa Bernadette et à leur histoire, et à 1 000 km de là, elle aussi y pense. Elle le connaît depuis qu’elle a quatre ans, lui en avait treize. Il était en seconde avec son frère qui en avait quinze. Curieusement, Antoine s’était lié d’amitié avec ce gamin trop sérieux. Quand il venait, c’était beaucoup pour travailler, contrairement aux autres ...
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