Les découvertes de Ludivine - 2 : Les cousins
Datte: 20/01/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... détachée de Luce, a vu d’un autre œil ce qui se passait entre elle dans leur chambre à la pension. Même quand il n’y a pas d’amour, les amitiés d’intimité complices ont parfois besoin d’exclusivité. Marie-Agnès s’était déshabillée et avait rejoint Ludivine sous la douche. Ludivine s’était esquivée en voyant que Marie-Agnès commençait à se caresser en lui souriant. Quand Luce avait voulu la rejoindre dans son lit le soir, pour la première fois elle l’avait repoussée. — Qu’est-ce qu’il y a ? C’est parce qu’elle est là ? Elle s’en fout, tu sais ! — Pourquoi tu lui as dit, pour nous deux ? Et puis … t’as qu’à aller la voir elle ! — Ah ! C’est ça ! Qu’est-ce que ça peut faire ? T’es fâchée ? — T’étais pas obligée d’en parler à tout le monde ! Marie-Agnès ne dormait pas. Elle s’est levée et a rejoint Luce pour s’asseoir elle aussi au bord du lit de Ludivine : — Lui en veut pas, c’est pas elle … c’est moi qui l’ai dit à mon frère. J’ai fait une bêtise, voilà ! J’aurais pas dû … tu m’excuses ? Et puis c’est pas si grave … allez, pardonne-moi ! Elle s’est penchée pour une bise, et en fait de bise a claqué un baiser sur ses lèvres, et s’est mise à lui faire des chatouilles à travers les draps. Luce s’en est mêlée à son tour. Continuer à se fâcher ? Le premier jour où elle était invitée, avec toute une semaine à suivre ? Elle n’a pas voulu, elle avait 16 ans, un peu faible, c’est vrai, et puis c’était amusant … — Elle est bien trop bavarde, il faut lui faire payer ça ! Ludivine et ...
... Marie-Agnès ont fait payer à Luce ses indiscrétions … comme si ça la fâchait beaucoup qu’on lui enlève sa chemise de nuit et qu’on lui donne la fessée ! C’est ce soir-là que pour la première fois elle s’est retrouvée vraiment toute nue, Marie-Agnès était allée chercher un petit rasoir à main dans la salle d’eau. Sacrée punition ! Le lendemain les trois filles et deux garçons, Paul et son petit frère Henri se sont retrouvés autour de la table du petit-déjeuner. Marie-Agnès a raconté leur soirée. Paul avait les yeux qui brillaient et gloussait, Henri, qui avait 14 ans ouvrait grand la bouche et ses joues passaient par toute les nuances de rouges en écoutant sa sœur : — … même entre les fesses, on l’a rasée ! Elle peut pas être plus nue ! aussi lisse qu’un bébé ! Hein, Ludivine ? Je suis sûre que tu l’avais jamais trouvée aussi douce ! A vrai dire, Ludivine n’avait pas trouvé drôle du tout de parler de ça devant Paul qui ricanait en se penchant vers elle, et la suite l’avait mise encore plus mal-à-l’aise : — Toi aussi, t’es toute douce ? — Oh non ! Elle, c’est une velue ! Tu verrais la touffe qu’elle se paye ! — C’est pas mal non plus, un peu primitif quand même ! Les joues de Ludivine faisaient concurrence à celles d’Henri. — Et c’est bien dommage, parce qu’elle a un joli coquillage tout rose avec une jolie perle dedans … une grosse perle, en plus ! Ludivine sentait que ses yeux se gonflaient de larmes en entendant Marie-Agnès parler d’elle devant les garçons. Luce riait, Paul ...