1. Les découvertes de Ludivine - 2 : Les cousins


    Datte: 20/01/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... riait, Henri s’étranglait avec son chocolat au lait. — Tu sais de quoi on parle Riton ? — J’m’appelle pas Riton ! — Oh pardon !! Môssieur Henri a-t-il une idée de l’objet de notre conversation ? Henri haussait les épaules : — J’suis pas neuneu ! — Ok … explique, pour voir ! Quelle est cette perle dont parle Marie-Agnès ? Voyons si ta copine Julie t’as bien éduqué ! — Tu parles de son bouton. — Son bouton ? Elle dit ça, Julie ? Pour ta gouverne, Ludivine, Julie c’est notre bonne, à Paris. Elle fait l’éducation sexuelle d’Henri ! Pas vrai Riton ? Elle t’a montré ? Henri faisait oui de la tête. Il ne regardait personne, gardait les yeux baissé sur son bol : — Elle dit aussi « son petit cornichon » … Marie-Agnès a froncé les sourcils en levant une main, l’ongle du pouce planté au bout de son petit doigt : — Un cornichon, quand même pas ! Mais … Elle montrait son doigt à Luce : — Hein ? Qu’est-ce que t’en penses ? — … arrête … Luce avait bien vu à quel point Ludivine était gênée, au bord des larmes, et préférait ne rien dire. Paul, par contre, semblait bigrement intéressé : — Ah oui, quand même ! Et il a éclaté de rire quand Henri a levé les yeux pour regarder sa sœur, a regardé un long moment le bout de l’auriculaire qui dépassait au-dessus de l’ongle de Luce qui hochait la tête en regardant Ludivine : — Mmm, pareil ! Ludivine n’était arrivée que la veille dans l’après-midi et regrettait déjà d’être venue, horriblement gênée qu’on parle aussi crument d’un détail de son ...
    ... anatomie, et imaginait déjà faire semblant de se blesser en skiant dans l’après-midi pour fuir cette famille de fous. A plusieurs reprise dans la matinée, au cours du repas pris avec les parents de Luce et les parents de Marie-Agnès, elle rougissait en voyant le sourire égrillard de Paul, rougissait encore du grand sourire d’Henri chaque fois qu’ils croisaient son regard. Elle ne s’est pas blessée, a fait tout son possible pour les éviter dans la maison et sur les pistes. C’est Paul qui dès le premier jour s’est fait une entorse au genou en chutant lourdement, et a dû regagner Paris avec sa mère le lendemain matin. — Tu fais la tête ? — … non. — A cause de ce matin ? C’était pas méchant ! — Vous auriez pu vous en passer, tu trouves pas ? — J’ai rien dit, moi, c’est Marie-Agnès ! — T’aurais pu l’arrêter. — Bah, c’était marrant, non ? — Pas pour moi ! — C’est con, l’accident de Paul. — Tu regrettes qu’il puisse pas te peloter ? — Oh, t’es jalouse ? De toute façon, c’est pas après moi qu’il en avait ! — Je suis pas jalouse ! Et puis je sais que c’est pas très charitable, mais je me passerai très bien de sa présence ! — Il te plaît pas ? — Du tout ! Mais alors pas du tout ! — … dommage … c’est vos mères qui seront déçues … — M’en fous ! — Tiens, voilà le p’tit Riton ! T’es perdu ? Ta chambre, c’est l’étage plus bas. Il était déjà en pyjama, une veste en coton boutonnée et un bermuda. Il s’est assis au pied du lit de Ludivine : — Elle est où, ma sœur ? — Elle se douche. Il était toujours ...
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