1. Elle et Elle (13)


    Datte: 24/01/2018, Catégories: Lesbienne

    ... touchèrent. Nos épidermes se dévorèrent. On bascula dans l’enfièvrement. Je fis glisser ma poitrine contre la sienne, caressant ses seins menus avec les miens, plus épanouis. Je me jetai sur ses touts petits seins, dont les pointes pointaient, toutes dures, comme les embouts d’un matelas pneumatique. J’en emprisonnai une dans l’étai de mes lèvres, faisant rouler le téton ferme d’un côté vers l’autre, arrachant des cris aigus à mon amante. Puis ma langue entra en scène. Morte de faim, elle lécha les tétons de Laetitia, tourna tout autour, les baigna de salive, pendant que mon amante poussait des petits cris dont elle contrôlait de moins en moins le volume, se tortillant pour échapper à mon emprise bienveillante. Il était temps de la libérer. Parcourant à rebours la route veloutée de son corps, je redescendis jusqu’au berceau de son plaisir, enfouissant mon visage entre ses cuisses, devenues depuis tout à l’heure de réceptacle d’un bonheur liquide, qui se déversait d’elle avec générosité alors qu’elle se tordait sous mon corps, telle un serpent. Ma langue s’enfonça dans sa chatte. Je voulais la pénétrer avec ma bouche. Mon nez huma son odeur. Je me régalai de son délicieux venin. Comme folle, je me mis à manger le sexe de ma Laetitia, à le dévorer. Ma langue était en elle, comme l’étaient mes dents, ma folie. Empoignant ses fesses, je l’attirai plus près de moi. Ma bouche fusionna avec sa chair. Son clitoris était à ma merci. Mes doigts se joignirent à la fête. Je la ...
    ... harcelai de toutes les manières imaginables. J’étais partout, j’étais en elle. Elle tressauta, poussa des jappements que je n’avais encore jamais entendus, puis un son de gorge, précurseur de l’extase. Soudain elle sembla se déchirer de l’intérieur, onduler, dans une rage tendre qui ne faisait que se renforcer. Elle hoqueta et une série de spasmes la soulevèrent. Puis son orgasme s’apaisa, son ventre se calma, rythmé par quelques derniers séismes délicieux qui secouèrent son bassin. Etre témoin privilégiée de son pâmoison fut aussi émoustillant qu’émouvant. Dès que j’eus délivré mon amante de ses liens, elle s’échoua sur moi, contre moi, la poitrine secouée du souffle lourd de son plaisir. Elle déposa des bisous au miel contre mes seins et mon visage, en signe de reconnaissance de tout ce bonheur partagé. « Oh bébé » dit-elle. « C’était le meilleur réveil de tous les temps. » Emportées par un torrent de tendresse érotique, Laetitia et moi, on se dévora de baisers, petits et grands, furtifs et profonds, sur la bouche, le visage, le corps, comme de succulents points de suspension après l’histoire que nous venions de raconter dans ce lit. On ne fit pas vraiment l’amour : on se régala juste de la proximité de nos chairs attendries. Nos corps se collèrent l’un contre l’autre, dans une étreinte très très très longue et très très très intime, un câlin d’une douceur infinie entre deux femmes toutes nues et toutes amoureuses, qui, l’espace d’une matinée coquine, ne firent plus qu’une : ses ...