La patrouille s'agrandit
Datte: 24/01/2018,
Catégories:
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... ami à se joindre à eux, Gérard leur propose plutôt de venir chez lui. Il a une piscine. Le temps de tout préparer, il est plus de 15 heures lorsqu’ils passent à table. Pour faire patienter, Gérard a largement servi un petit rosé du coin et la fameuse phrase « Vous m’en direz des nouvelles… » a été répétée plus d’une fois. Tout le monde a fait honneur aux plats et aux vins. Fabian, qui manifestement n’a pas l’habitude de boire, s’endort comme un bébé sur un transat à l’ombre alors que les autres débarrassent et rangent. Lisa est doucement pompette, et elle qui s’est sevrée de l’association alcool-sexe retrouve pourtant la douce euphorie d’une ivresse contrôlée. La piscine est une tentation à laquelle personne ne résiste. Tout le monde patauge dans le plus simple appareil. Il n’est plus temps de faire l’effarouchée. Le plus drôle c’est que le seul encore habillé est Fabian qui dort. Gérard et Martine, décidément inséparables, sont assis sur la margelle, les pieds dans l’eau. Lisa, qui a découvert des boudins flottants, joue avec et se laisse porter par eux. Elle flotte sans effort, se retenant juste par une main au bord du déversoir. Jean, toujours courageux enchaîne les longueurs. La piscine n’est pas très large ; il passe à moins d’un mètre de Lisa totalement allongée, bois de chair flottant. Il ne peut s’empêcher de repenser à ce qu’il a vu dans la forêt. Une Lisa accroupie et d’une indécence folle ouvrant son anus de ses mains afin que Fabian la prenne par ce chemin. La ...
... Nature fait son œuvre : il bande, et un mandrin tendu ne facilite pas la natation. Il s’arrête et pose pied. Il est juste en face de Lisa qui flotte, mais lorsque Jean se redresse, les pieds posés au fond de la piscine, son ventre n’est plus dans l’eau. Tout le monde peut voir son érection magistrale. Surtout Lisa qui le suivait des yeux. Elle rit de ce spectacle et lance en forme de plaisanterie : — Mêmes causes ? Jean, du tac au tac répond : — Mêmes causes, mêmes effets. Et il fléchit les jambes jusqu’à poser les genoux au fond du bassin. Ainsi il est caché par le reflet du soleil sur l’eau. Seule sa tête dépasse de la surface. L’honneur est préservé. — Merci, dit Lisa dans un souffle, soudain sérieuse. Jean comprend que Lisa prend son érection pour ce qu’elle est vraiment : un vrai cadeau et un compliment. Elle a raison. Il la trouve belle, naturelle et sans artifices. Surtout – mais il ne l’avouera jamais, même sous la torture – il apprécie de voir les formes et les rondeurs sans le moindre pli que la vieillesse peut gâcher. Tel qu’il est maintenant, ses yeux sont à la surface de l’eau. Mais est-ce une dérive incontrôlée des flotteurs, les jambes de Lisa semblent s’ouvrir. Il a le plus beau des spectacles : cette fente, ces bourrelets de chair qui apparaissent puis disparaissent sous l’eau. Il ne réfléchit même plus. Le passage est ouvert pour lui. Sa tête dérive, poussée par la reptation de ses genoux. Ses yeux sont éblouis par les reflets du soleil sur les gouttes qui ...