1. Cahier intime


    Datte: 26/01/2018, Catégories: f, cérébral, zoo, init, journal,

    ... paradoxalement un souvenir agréable. Je crois que j’ai besoin de décrire ce flot décousu de sensations, pour me libérer de certaines images plutôt obsédantes. J’ai rêvé que je me concentrais sur ma respiration haletante, comme celle d’une chienne. Je serrais fort entre mes jambes un gros chien noir. Ses poils me semblaient soyeux. Il lapait avec vigueur mon bas-ventre et j’aspirai par la bouche de grands bols d’air, j’avais une impression aiguë de fusion. Je me sentais en osmose avec sa langue, elle s’allongeait rythmiquement pour pénétrer à l’intérieur de mon vagin. Elle claquait contre ses parois. C’était doux, chaud mais assez rugueux pour que chaque repli de ma chair profite des bienfaits de ces incursions. Je tortillais mon bassin pour varier les angles. J’étais consciente de mon propre plaisir qui montait lentement. Je m’immergeais peu à peu dans un bain d’eau chaude. Je voulais partir et me cacher, mais je ressentais une terrible dépendance, ce qui m’en empêchait et m’excitait davantage. Petit à petit, j’ai senti ma peau se tendre du bout de mes pieds jusqu’à mon front. Je me suis réveillée. Ma chemise de nuit était moite de sueur. (…) Je suis un peu inquiète par l’ampleur et surtout la nature de mes désirs (…). Dimanche (…) (…) J’ai comme des flashs alors que je suis totalement éveillée. (…) Bien des choses sont un prétexte pour que mon esprit s’échappe : lorsque j’entends des halètements de chien, je me surprends à essayer de suivre leur rythme ; la dernière fois, ...
    ... j’ai vu la gamelle de Tex chez mes grands-parents et je me suis imaginée nue, à quatre pattes à côté du chien. (…) Inconsciemment, j’ai bien l’impression que mon cerveau gravite autour d’une idée fixe. Elle m’angoisse et me fait peur et pourtant je la trouve étrangement familière. (…) Ce qui me dérange le plus est cette espèce de bien-être que j’éprouve en dépit de mes pensées assez dégoûtantes voire sales. (…) Dimanche (…) J’étais en train de m’ennuyer à mourir ; lorsqu’on a sonné, j’ai tout de suite compris que c’était mes grands-parents qui nous rendaient visite. Je me suis précipitée pour répondre, sous l’œil mi-étonné mi-amusé de ma mère. J’ai salué Tex en premier, il m’a léché le creux de l’oreille. J’ai trouvé ça tellement agréable… je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment même, j’avais besoin de savoir. Cette visite inattendue avait réveillée quelque chose de puissant en moi, je repensais à tous mes rêves, ils défilaient devant moi à toute vitesse. Je n’avais pas l’impression de contrôler tout ce que je faisais. C’est sûr, je m’étais excitée toute seule, je sentais que je mouillais abondamment. J’ai prétexté quelque chose que personne n’a écouté pour aller dans ma chambre. J’ai emmené Tex avec moi. Il avait l’air heureux de m’emboîter le pas. À ce moment, je me suis dit que j’étais une fille raisonnable et que je ne ferais rien d’abominable. Je voulais juste voir un petit instant qu’est-ce que ça faisait le contact de sa langue, sans pour autant me livrer entièrement. ...