1. L'artiste, la déesse et le mortel


    Datte: 27/01/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Cette petite histoire remonte à l'époque où j'étais étudiant, en première année de psycho. Un matin, à un arrêt de bus, je rencontrai Nathalie. On se connaissait un petit peu depuis le lycée, elle était amie avec de bonnes copines de ma classe. Elle était très séduisante. Assez grande, elle était blonde et frisée, avait une silhouette et une démarche très élégante. Elle était toujours souriante et très avenante. Aussi, j'étais très heureux de la croiser ce matin-là, je me disais que cette rencontre nous amènerait à ce que l'on fasse plus ample connaissance. Elle aussi était visiblement contente de me voir. Elle me demanda tout de suite de mes nouvelles, ce que je devenais, si j'étais encore avec ma copine. Je me suis empressé de lui dire que j'étais redevenu célibataire... Je lui expliquai vaguement ce je faisais à la fac, et m'intéressais à ses activités. Elle me répondit avec empressement : - Moi, je suis aux Beaux-Arts ! C'était mon rêve, et j'ai beaucoup de chance. Je m'éclate vraiment, même si je suis obligé d'étudier des choses qui ne me branchent pas vraiment... Ce que j'aime par-dessus tout, c'est le dessin, la peinture... - Ah moi aussi, j'adore le dessin. J'aurais rêvé écrire des BD, mais je suis vraiment trop mauvais. J'arrive à peu près à reproduire un dessin, mais je suis incapable de dessiner quelque chose que je vois en vrai, et encore moins quelque chose qui sortirait de mon imagination... - Tu as raison, c'est assez difficile de dessiner d'après nature, ...
    ... au début. Ces derniers temps, on a beaucoup étudié le corps humain, je n'imaginais pas la chose aussi complexe ! D'ailleurs, hier, on avait un modèle vivant, tout nu et c'était vraiment très drôle : un gros bonhomme avec un tout petit kiki ! Hi hi hi ! Qu'est-ce-qu'on s'est marrés... J'étais estomaqué par ce qu'elle venait de dire. Je l'imaginais derrière son chevalet de dessin, matant le petit sexe de ce bonhomme, essayant de ne pas éclater de rire. Je trouvais que cet homme devait avoir beaucoup de courage pour s'exposer ainsi devant une troupe d'étudiants. Je m'imaginais à sa place, posant tout nu devant la superbe femme avec laquelle je discutais, ce qui me donna des frissons dans le dos. J'avais du mal à cacher mon émotion et bredouillais : - Ah ouais, euh... Mais vous avez souvent des modèles vivants comme ça ? - Ah oui, c'est la base. Et des fois il y en a même de très jolis... Des hommes, des femmes. L'autre jour, il y avait un danseur, qui fait ça pour arrondir ses fins de mois, il avait un corps magnifique, et de ces fesses ! Mmmmhh... Cette fois, comme mon visage rougissait et que je ne trouvais rien à répondre, elle poursuivit : - C'est sûr, au début, ça me faisait drôle, je me sentais gênée. Mais on s'y habitue très bien, ça devient naturel. D'ailleurs je dois présenter une composition le mois prochain, et j'ai bien envie de faire un nu. J'ai de bonnes idées, et je vois déjà la mise en scène. Mais je n'ai pas les moyens de me payer des modèles... - Ah, c'est ...
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