1. 51.5 Le bel étalon et le puissant jeune taureau


    Datte: 29/01/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... vraiment beau mon Jérém… beau à tomber… et lorsqu’il est endormi, il est juste craquant… j’ai envie de le caresser… envie de le regarder et de le caresser toute la nuit, toute la vie… mais je ne peux pas… Parce que je respecte son sommeil et parce que je trouve tellement apaisant le regarder dormir… le peu de fois que ça m’est arrivé, j’ai été touché par la beauté, la douceur qui se dégagent de lui pendant le sommeil… pendant le sommeil, le bobrun ténébreux le jeune mâle arrogant laisse la place à un petit mec sans défenses, un puit à câlins irrésistible… pendant qu’il dort, il est là, et je peux m’illusionner qu’il est tout à moi… en tout cas il l’est à cet instant précis… Le bobrun gigote, émet de petits bruits … je me demande ce qui anime, ce qui agite son sommeil… à quoi il rêve… éternelle question… Dans son sommeil, il est touchant… dans son sommeil, Jérém est un enfant qui fait dodo… il a l’air si gentil, si sage, si vulnérable que je dois me faire violence pour ne pas le serrer dans ses bras et le couvrir de bisous… Tellement envie de le câliner… mais je ne le ferai pas… et pas seulement parce que je ne veux pas le réveiller… si je n’ose pas le caresser c’est parce que je sais que je n’en ai pas le droit… et encore moins en présence de son pote… je sais qu’il le prendrait mal, très mal… Non, moi n’ai pas le droit de lui faire des câlins… je me dis que je paierais cher pour posséder le pouvoir magique des caresses de Thibault… le pouvoir de l’amadouer… Tiens, à propos ...
    ... du petit Thibault… il sort de la salle de bain… il attrape le paquet de cigarette sur la table et il part promener sa nudité sur la terrasse… une brise légère et fraîche rentre par la porte fenêtre… le bomécano n’en a cure, son corps solide ne craint pas la fraîcheur du petit matin… Pendant que Thibault fume en terrasse, je profite pour faire moi aussi un tour dans la salle de bain… Ça me fait toujours le même effet de rentrer dans cette pièce… dès le seuil, je suis frappé par cette odeur complexe et enivrante qui semble imprégner l’air, les murs et chaque objet et qui semble devoir habiter les lieux à tout jamais… oui, l’odeur de cette pièce… un mélange de gel douche, de lessive, de déo, de vestiaire, de jeune mâle… Tout dans cette pièce parle de la présence de mon bobrun… je m’y attarde en pistant la présence de ses sous-vêtements portés… je finis par renifler un t-shirt blanc et un boxer bleu, seuls sous-vêtements sur lesquels j’arrive à mettre la main… Je reviens au lit… Jérém dort toujours profondément, le visage tourné vers l’intérieur du lit… je m’allonge à côté de lui, je me mets sur le flanc, prenant appui sur mon coude posé sur l’oreiller, mon visage à tout juste 20 cm du sien… Je ferme les yeux… j’hume sa présence olfactive, j’écoute sa respiration, je sens son souffle sur mon visage… je tente de m’imprégner, de graver en moi de cette image apaisée que je sais si délicieusement provisoire… Car cet instant de grâce ressemblerait bien au calme avant la tempête… Je me ...
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