Business à Barcelone - 2 / 7
Datte: 29/01/2018,
Catégories:
f,
fh,
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Collègues / Travail
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Masturbation
nopéné,
portrait,
... apprendre à gérer. Alors elle se décida à sauter dans le vide sans même s’assurer qu’elle avait bien un parachute sur le dos… Il n’y a là rien de personnel, se répétait-elle. Ce n’est que professionnel ! François ne releva pas sur le moment, mais le « pas de fiancé » resta gravé dans sa mémoire. Il se contenta de donner quelques précisions quant audress code : — C’est parfait ! Ah, et bien entendu, vous oubliez votre« Lawyer Suit », robe de cocktail de rigueur…— Robe de cocktail ? Je crains bien d’avoir un souci, je n’avais rien prévu de tel dans ma garde-robe…— Ne vous en faites pas, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ! Vous n’aurez aucun mal dans Barcelone à trouver tout ce qu’il vous faut pour représenter dignement, demain soir, notre société. Vous avez carte blanche,open bar, pas de plafond…— Bien François. Je saurai me débrouiller, ne vous en faites pas pour moi. Portant sa main à son portefeuille, François en sortit une carte de crédit qu’il tendit à Isabelle : — Et quand je dis carte blanche je devrais plutôt dire : carteBlack, carteCorporate Black… À vous d’en faire bon usage. Vous aurez toute l’après-midi pour devenir une digne ambassadrice de l’élégance à la Française…— Entendu ! lança Isabelle. Mais il nous reste du travail demain matin ! Je vous laisse, bonne nuit… Une fois de retour dans sa chambre Isabelle se trouva en proie à un profond vertige, se rendant compte que quoi qu’elle affirmât, elle avait du mal à faire la part des choses entre la ...
... vie professionnelle et la vie sentimentale… Elle était sous les ordres de François, certes, et avait une mission à assurer, mais en même temps il la troublait de plus en plus. Après la délicate attention de l’upgrader dans une suite, les fleurs et le chocolat, voilà qu’elle avait droit à une robe de cocktail. Mais ce n’est que professionnel, se répétait-elle en boucle. Il ne fallait surtout pas tout faire rater au dernier moment. Alors le dîner de vendredi soir était pour elle un exercice délicat, car nouveau, où il lui faudrait trouver le juste équilibre entre distance et proximité. Mais juste un exercice professionnel… À force de se le répéter en boucle, elle finit par s’auto-persuader. Elle commença à y réfléchir dans son lit. Mais ce ne fut qu’après de beaux orgasmes et d’agréables pensées qu’elle trouva le sommeil. Tout comme prévu, la matinée du vendredi fut plus une formalité protocolaire qu’une vraie séance de travail. Les documents avaient été bien préparés et les signatures succédèrent aux signatures, les parapheurs passant sans heurts des mains des uns aux mains des autres. La séance se clôtura par une salve d’applaudissements, poignées de mains et photos souvenirs, en prévision de la com’ externe comme interne. Isabelle sentit un profond soulagement que tout se soit bien passé, comme du temps de l’université à la fin de ses examens. Mais en bonne première de la classe, elle géra ses émotions avec sérénité. L’équipe partagea une dernière coupe de cava bien méritée ...