Business à Barcelone - 2 / 7
Datte: 29/01/2018,
Catégories:
f,
fh,
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extracon,
Collègues / Travail
hotel,
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Masturbation
nopéné,
portrait,
... hauteur. Elle n’avait plus les bruits de la rue. Une petite terrasse offrait une vue très agréable sur un parc de quartier bien tranquille. Bref, un environnement de travail idéal. À mesure qu’elle avançait dans sa lecture du nouveau projet de loi, elle envoyait un message à François chaque fois qu’elle tombait sur un sujet technique dont elle ne maîtrisait pas tous les tenants et aboutissants, et il lui répondait discrètement pour lui permettre de progresser. Ils se retrouvèrent à nouveau au moment du dîner. — Alors ? demanda François. On avance bien non ?— Oui, on avance, répondit Isabelle un peu découragée, mais c’est si long…— Ne vous en faites pas, nous formons une bonne équipe. On va y arriver ! Comme la veille dans l’avion, François posa sa main sur la sienne, et comme la veille elle sentit le trouble l’envahir. Car la main était cette fois-ci moins ferme et plus bienveillante, et elle s’attarda un peu plus longtemps. Isabelle détourna son regard. La fatigue accumulée aidant, Isabelle n’était plus très sûre de savoir comment elle devait interpréter ce geste, et surtout elle ne savait plus trop s’il lui plaisait ou pas… Cette main était si apaisée, si calme, si stable, si généreuse. Elle avait l’impression que sa main avait enveloppé entièrement la sienne. Elle avait eu une sensation équivalente à celle vécue à EuroDisney, toute petite, quand Mickey et Pluto lui avaient serré la main… Et ses doigts étaient si larges, épais, râblés comparés aux siens. Ne disait-on pas ...
... que pour deviner le sexe d’un homme on devait regarder ses doigts, ou ses pieds ? Et François chaussait grand… Encore une fois Isabelle fut effarée par les pensées impures qui lui traversaient l’esprit. Elle ne savait que trop bien qu’elles pouvaient la pousser très loin. François n’avait pas ces états d’âme en tête et, à ce moment-là, aucune mauvaise intention. Il sentait simplement son équipière fléchir et cherchait à l’encourager. Leurs douze ans de différence d’âge l’autorisaient à avoir ce geste paternel, du moins est-ce ainsi qu’il voyait les choses. D’ailleurs il n’eut pas d’autres gestes équivoques pendant le repas. Tout au plus se surprit-il à trouver un certain charme à ce carré parfait légèrement chiffonné. Il aurait bien aimé plonger son regard dans un décolleté, mais Isabelle, même à cette heure tardive, avait laissé tous les boutons de son chemiser en place et bien fermés. Le contenu en semblait prometteur, mais autant les tenues de ses secrétaires laissaient peu de place à l’imagination, autant cette fois-ci il n’avait pas de contact visuel. Mais il n’y avait pas de temps pour la bagatelle. Aussitôt le repas terminé, François suggéra d’aller retourner travailler dans la suite d’Isabelle, où elle avait étalé ses notes et ses papiers sur tout le grand bureau. Cette idée la choqua de prime abord, car elle vécut cela un peu comme une intrusion dans sa vie privée. Comment pouvait-il se permettre de s’inviter dans sa chambre ? Mais elle sentit qu’ était sincèrement ...