Passage à l heure d hivers ....
Datte: 29/01/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... épineux, je ne me suis pas rendu compte du temps qui passait, noyant ma solitude dans le travail pour ne pas penser à la chance qui me fuyait. Pourtant, en levant la tête, je me suis rendu compte que la nuit était tombée, je me suis alors inquiétée de l’heure : 18h30, pas si tard, mais oui, on a changé d’heure… Grrrr ! Je ramasse mes documents et range un peu mon bureau avant de quitter les lieux, résignée à passer la soirée seule comme depuis quelques jours. Il devait approcher 19h00 lorsque je suis monté dans ma voiture. Inutile de songer à s’amuser un peu, vu la nuit tombée. Cependant, l’ambiance est tout autre une fois que l’obscurité nous a envahis. Il fait noir et pourtant la vie s’agite en ville, tout est animé, bouge, et en me stationnant près du débit de tabac, un frisson me transperce : l’air frais sur mes jambes peut-être. Je sors de la voiture et je traverse la route, tête baissée, regardant mes jambes éclairées par les phares des véhicules arrêtés pour me laisser passer. Oups, la transparence de la robe sous cette lueur me donne des frissons. Je n’ose relever la tête pour voir si certains passants auraient remarqué, mais c’est stupéfiant. J’achète mon paquet de cigarettes et je retraverse la route encore plus attentive que dans l’autre sens. Aucun doute ! Surprenant mais réel, limite non ! Pas limite soyons clair ! Je voyais moi-même la jarretière de mes bas, amplement visible dans le faisceau des phares. Je m'engouffre dans la voiture sous l'œil attentif d’un ...
... type appuyé sur la façade d’une boutique, qui je pense, n’a rien loupé de cette offrande. Les joues bien chaudes, je m’empresse de démarrer pour quitter les lieux. Pour ne rien cacher ce petit épisode n’a fait qu’ajouter à mon excitation grandissante, et je passe sous silence ma pilosité fraîchement éliminée, qui là aussi me donnait quelques petits frissons de par cette sensation de nudité. Je reprends donc la route pour le moins troublée, les hormones en fusion, me mordillant les lèvres, contractant le bas-ventre comme pour retenir les flots de plaisir qui poussent la porte. J’en suis même à penser : vivement que je sois rentrée pour me jeter sur le lit et lâcher cette tension ! Arrêtée au pied d’un feu rouge, dans la campagne quelque peu isolée sur la route que j’emprunte quotidiennement, dans cet état d’excitation, je dois dire que mes pensées sont très réactives. Parmi elles, ce parc à quelques pas de là, sur ma route : une friche aménagée en espace vert, clairsemée de bosquets où il fait bon se balader l’été. Un endroit réputé dans le secteur pour ses fréquentations de voyeurs et autres couples libertins et même, je pense d’homosexuels. Je m’y suis promené par curiosité à plusieurs reprises et j’ai eu plaisir à croiser des types pas trop nets qui me regardaient avec insistance. Peut-être se demandaient-ils ce qu’une femme seule faisait là, en jupe et talons hauts. Ils étaient en droit de se poser la question ! Ceci dit c’est par curiosité que je me promenais dans cet ...