1. Allyson Redfox ... une Américaine à Pigalle


    Datte: 04/02/2018, Catégories: ff, frousses, rousseurs, boitenuit, Collègues / Travail collection, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, Masturbation jeu, init,

    ... Elle fait un pas, puis deux et quelques applaudissements viennent l’encourager. La musique change, devient plus douce, plus sirupeuse, plus langoureuse encore. Allyson fait encore un pas, elle tend sa main moite et empoigne la première barre sur son passage. Le contact froid de l’acier sur sa paume de main transmet un long frisson dans tout son corps. Elle sent le fin duvet qui couvre ses avant-bras se hérisser. Elle aime cette sensation qui ne dure qu’un dixième de seconde mais qui la rassure. Dès que sa main a accroché la barre, elle se sent chez elle, invulnérable, inattaquable. Elle peut commencer son travail. C’est ainsi que m’est apparue Allyson Redfox (c’est son nom de scène), un vendredi soir du mois de décembre dernier. Je m’étais laissé entraîner par une bande de joyeux drilles, toujours à la recherche du "dernier lieu où l’on s’amuse dans Paris". Nous avions échoué dans ce Cabaret, non loin de Pigalle, devant lequel un rabatteur tentait d’accrocher les grappes de touristes japonais en mal de "Pigalle by Night". Là, sur un podium qui avançait au milieu d’une salle minuscule, violement éclairé par en haut comme par en bas, trois barres d’aciers voyaient s’accrocher à intervalles réguliers, de jeunes (et moins jeunes) femmes qui se dévêtaient au rythme des billets que les clients leur glissaient dans les maigres attaches de leurs sous-vêtements. Elles devaient finir en nu intégral devant le ou les clients les plus prolifiques, les plus généreux. La musique était ...
    ... sirupeuse à souhait, la salle suffisamment obscure pour que l’on ne distingue ni son collègue de table ni le contenu et encore moins la propreté du verre qui collait aux doigts et au misérable comptoir. Mais à chaque nouvelle apparition, de grands cris, quelques sifflets et quelques maigres applaudissements saluaient l’arrivée de la nouvelle, sur la piste. Je connaissais ce type de spectacle, pour l’avoir déjà vu aux États-unis, et n’en appréciais que moyennement la fantaisie (si l’on peut parler de fantaisie). Mais une âme charitable (et généralement bien renseignée) nous avait assuré que dans ce Cabaret de Pigalle, le spectacle était un peu différent et nettement plus émoustillant, les filles plus belles ! Face au sérieux de mon informateur, à la fiabilité de la source d’informations qu’il représentait, je m’étais laissé embarquer dans cette soirée, espérant glaner quelques informations pour un futur reportage. Je réalise, depuis plusieurs mois, une série de portraits sur de femmes pouvant éprouver un plaisir solitaire dans des situations exceptionnelles, incongrues ou anormales. Semaines après semaines, tel un chasseur, je suis donc à l’affût des signes discrets et généralement imperceptibles qui peuvent venir troubler le comportement habituel d’une femme, dans sa vie quotidienne ou dans sa vie professionnelle. Je passe alors le plus clair de mon temps à les épier, à les observer, à les disséquer dans leurs attitudes, dans leurs gestes, dans leurs comportements. Cela en est ...
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