1. Un cycliste 4


    Datte: 09/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Grâce à sa détestable amie, Charlene, je sais Liliane en vacances à La Rochelle. Je me déplace en ville, soulagé de ne pas risquer de la rencontrer. Une main se pose sur mon bras, je m’arrête, me tourne vers cette main amie : je n’ai pas compté sur le téléphone ! Charlene bien sûr a vendu la mèche! Devant moi se dresse Liliane, belle, fardée, coiffée mais avec des yeux cernés. Fatiguée par le voyage ? C’est probable. Épuisée par les exploits sexuels d’un jeune coquin insatiable rencontré dans le train ? Ce n’est plus impossible. - Bonjour, lâcheur ! Tu es surpris de me voir. Peux-tu m’accorder quelques minutes ? Une bise ? Ah! Lili, toi ici je te croyais partie tapiner à La Rochelle. Le sourire disparaît, des larmes embuent ses yeux. Oui, je suis surpris, non, je n’ai envie ni d’un bisou ni de passer quelques minutes avec elle. Mais elle s’approche, pose ses deux mains sur mon bras, me tient. Je suis trop bon, elle le sait depuis le temps que nous avons partagé la même table et le même lit. - Quelques minutes, oui, pas plus. J’ai un rendez-vous important, dis vite ce que tu as à me dire. - Je te suis depuis un quart d’heure. Tu ne semblais pas pressé d’aller à ton rendez-vous. Allons, sois honnête, aie le courage de m’adresser des reproches. Je les mérite, tu me les dois. Oh ! Oui j’ai trouvé des objets compromettants et ton message. J’ai compris leur signification. Je reconnais que j’ai commis une énorme bêtise, je la regrette de tout mon cœur. Mais ce n’est pas juste, tu ...
    ... es parti sur un malentendu. De grâce accorde-moi une chance de me défendre. Il y a ce que tu as vu et ce que ton imagination a créé. - Quel nouveau mensonge veux-tu me vendre aujourd’hui ? Les photos n’ont pas été claires ? Je parle de celles du parc. Ah ! La belle réunion entre filles ! Tu t’es bien ri de moi. Pas une fois, deux fois ! La deuxième a été fatale. Il te faut de la queue, adresse-toi à ta conseillère. Charlene te fournira de quoi régaler ta chatte. C’est mon imagination qui fabrique des billets de cent euros ? Tu as changé de métier, tu vends tes charmes dans des sous-vêtements excitants. Voilà la raison de ce changement vestimentaire.Je ne suis pas acheteur. Laisse-moi. - D’accord pour les photos, j’ai eu tort. Je me repens, ne sois pas injuste ni trop dur. Écoute moi, sil te plaît. - Comment nier hein ? Tu oses me regarder dans les yeux ? Souviens-toi. Tu es couchée sur le gamin adossé au chêne, ventre à ventre, bras serrés autour de son cou, bouches en ventouses. Ou bien, sur une autre, tu lui bouffes la queue, il n’en reste pas un centimètre hors de tes lèvres, tu t’étouffes dessus mais tu ne lâches pas le morceau. Quelle gourmande, quel appétit ! Ou bien , il t’enfile par derrière et tu t’accroches à son bras et tu remontes ton buste nu et ta tête pour un baiser pendant qu’il se vide en toi. Sur ta figure je ne voyais alors aucun signe de repentir, tu transpirais, tu geignais et tu jouissais ! Je n’ai rien oublié. Ce film-là tourne dans ma tête, en boucle. ...
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