1. Un cycliste 4


    Datte: 09/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... lamentable m’ennuie. - Moi je ne savais pas. - Je ne te crois pas. Dis « je ne voulais pas savoir », ce sera plus juste. Tu as agi comme une gourde ? Charlene commande et tu suis. Elle se jette par la fenêtre, tu la suis et tu enjambes la même fenêtre; elle vend son cul à un inconnu, tu vends le tien à un inconnu! Continue sans moi. Les inconnus ne manquent pas. - J’allais de surprise en surprise, je ne savais pas que Charlene avait combiné ce coup. Et le champagne m’a rendue gaie. Pauvre victime innocente qui va boire à en perdre le sens des convenances, abandonner sa main sous celle d’un jeune homme de quinze ans plus jeune que toi ! Il te plaisait, reconnais-le. Il te le fallait. - Il était d’une timidité attendrissante. Je l’ai jugé inoffensif. Sa petite familiarité ne méritait pas une réprimande. - Et lorsque le malheureux enfant a égaré sa main droite sur ton genou puis grimpé le long de ta cuisse, tu as cru qu’il voulait innocemment se réchauffer les doigts ? Le feu au cul, ça peut servir à ça ! Surtout en juillet - Il n’est pas arrivé bien loin. Tu as vu que j’ai bloqué la progression de ses doigts. - Assez tard ! Et si longtemps ! Et tu n’as pas osé faire un scandale pour si peu, n’est-ce pas, question d’éducation ! Donc tu as maintenu sa mimine sur ta cuisse, un certain temps ? Dis plutôt qu’il t’a foutu des frissons et donné des envies de stupre. En public, un type te tâte la cuisse, tu ne le repousses pas, tu fixes sa main, et tu continues à boire et à manger de ...
    ... l’autre main. Est-ce dans tes habitudes ? M’aurais-tu permis ce genre de privauté au restaurant ? - Tu as raison. J’ai manqué de fermeté avec ce jeune homme. C’était encore un gosse, alors… - Ah ! Perverse ! Parle-moi de l’instinct maternel, du besoin de protéger la jeunesse, de la satisfaction de transmettre ton expérience sexuelle, d’initier et de former un innocent. Parle-moi de son droit à connaître les plaisirs de l‘amour grâce à une femme d‘expérience. Comme je te comprends, toi qui n’as jamais voulu déformer ton corps par une grossesse, te voilà envahie du besoin d’initier un gosse par une sorte de report de l’instinct maternel. Et si c’était par besoin de savoir ce qu’un môme peut t’offrir par sa fraîcheur, par son innocence violée ? - Ça, c’est bas. A trente-cinq ans je peux encore avoir des enfants. Mon corps fonctionne, tout est possible. Il suffit que je tombe le stérilet. - Hé ! Oui ! Et maintenant tu as trouvé, grâce à Charlene, le procréateur qui te convient. Tu élèveras simultanément ton enfant et son jeune père. - Cesse donc tes moqueries faciles et grinçantes. Revenons aux faits. Tu as raison, j’ai été naïve et imprudente. De plus j’aurais dû surveiller mon verre. Il était toujours rempli, je buvais et je ne m’apercevais pas que quelqu’un faisait constamment remonter le niveau. - On aurait donc abusé de toi ? As-tu porté plainte pour abus sexuel, le lendemain quand tu as été dessoûlée? Non, à l’évidence. Non ça ne se fait pas ! Mieux vaut s’envoyer en l’air ...