1. Premiers ébats


    Datte: 09/07/2017, Catégories: délire, humour, fantastiqu, revebebe,

    ... qu’on baisait pas… J’ai fermé les yeux… ********* Quand je les ai rouverts, j’étais dans mon lit, seul, dans la chambre qu’on avait mise à ma disposition dans la maison au bord du Lac du Coucou. Seul, enfin, pas tout à fait… Hank était là, qui me regardait, assis dans un fauteuil, une bouteille de sky à la main. — Ça va, Brodsky, t’as bien dormi ?— Mouais Hank… Il est quelle heure, dis-moi ?— Pas loin de 17 heures. Et elles vont pas tarder à rappliquer.— Qui ça ?— T’as déjà oublié ? Tes trois femmes, crétin ! Une, c’est déjà trop, un an, c’est déjà trop long, mais toi, il faut que tu signes pour trois casse-couilles à l’année. Mais qu’est-ce que tu as dans le crâne, putain !— Ben, on va s’en payer une bonne tranche, toi et moi…— Ouais, bien sûr, tu vas te taper les trois, et moi je vais zieuter et m’astiquer le poireau en te regardant. Ensuite, quand t’auras les valseuses lourdes comme des balles de ping-pong, tu seras crevé, et tu viendras pleurnicher que t’arrives pas à écrire…— T’es vraiment qu’un sale con, Hank ! Et ingrat en plus.— Ingrat ? Putain, mais j’en ai rien à foutre de ce que tu penses, petit !— Arrête ton char deux minutes, et écoute-moi un peu… Y en a deux pour toi.— Deux quoi ?— Sur les trois gonzesses en route pour mon pieu, y en a deux pour toi.— Mais qu’est-ce que tu racontes encore ?— Hank, quand tu m’as averti pour l’histoire de la pomme que Pâris avait offerte à Vénus, je m’apprêtais à faire la même connerie que lui. Elles sont toutes les trois canons, ...
    ... mais la seule qui me fait envie, c’est Lilas. Or, je ne pouvais pas la prendre elle, et me mettre les deux autres à dos, c’est toi qui me l’as dit.— Et alors ?— Et alors je me suis dit, prenons les trois, et offrons-en deux au Vieux Dégueulasse, il sera content.— C’est vrai ? C’est à moi que tu as pensé…— Ben ouais, ça t’étonne ?— Tu as trois déesses devant toi qui se battent pour pouvoir baiser avec toi, et la seule personne à qui tu penses à ce moment-là, c’est moi ?— Ben ouais mon vieux. Tu es le seul à être toujours là pour moi, depuis l’âge de vingt ans. Tu ne m’as jamais quitté. Tu es le seul à être resté fidèle. Quelque part, Hank, tu es mon seul véritable grand amour… Le Vieux essuya une larmichette au coin de son œil gauche et vint me serrer dans ses bras. Je me rendais compte de la drôlerie de la situation, lui et ses pans de chemise au-dessus de son futal, et moi juste en calbut à peine sorti du pieu. N’importe qui nous surprenant comme ça nous aurait pris pour deux vieilles tantes. Et bien sûr, c’est justement à ce moment-là que les drôlesses décidèrent de montrer le bout de leur nez. — C’est quoi cette vision d’horreur s’écria Cyrielle !— Les filles, j’ai l’honneur de vous présenter Hank, alias Chinasky, alias le Vieux Dégueulasse, alias Buk, alias mon ange gardien… Mesdames : Henry Charles Bukowski en personne.— Arrête un peu de te foutre de nos gueules répondit Lilas, Bukowski est mort depuis longtemps.— Eh, la souris, tu as lu mes bouquins ? s’énerva le Vieux ...