1. Réveil des sens


    Datte: 13/02/2018, Catégories: fh, extracon, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation fgode,

    ... d’accident, ils partent tous deux d’un grand fou-rire. — J’ai eu beaucoup de chance, nous avons un peu abusé du rosé.— Tu aurais pu te brûler avec le café, ça va ? s’inquiète l’invité. Après l’avoir regardé dans les yeux en riant, le regard de Patricia descend sur le sexe de Philippe qui se tient à peine à cinquante centimètres. Sexe à moitié érigé, agité d’un léger battement. — Bien, répondit-elle d’une voix profonde et sérieuse. Je vais même très bien. En te rasseyant peux-tu mettre un peu de musique ? Si tu aimes le classique il n’y a qu’à démarrer la chaîne, c’est du Beethoven. Sinon, trouve autre chose parmi les disques.— Ça sera parfait. Elle se renfonce un peu plus dans le fauteuil, les jambes très légèrement écartées, attirant forcément le regard sur sa féminité réveillée. Provocante, mais pas vulgaire. À son tour, comme une très vieille danse, Philippe réalise toutes ses actions de manière posée. D’abord en reculant, pour en perdre le moins possible, puis n’hésitant pas à lui tourner le dos, à se tourner et retourner. Ils paradent, ce n’est pas autre chose. Ils se présentent, s’apprécient, se jaugent. Ils sont francs. Ne se cachent rien. Ni les désirs naissants, ni les imperfections. La Neuvième démarre sur sa note presque dramatique, le temps qu’il retourne s’asseoir, prenant au passage sa tasse et faisant attention à ne pas commettre la même erreur que Patricia. La musique envahit la maison, prenant son rythme plus calme, diffusant à travers l’air épais. Les deux ...
    ... convives ont un sourire en coin, mais un sourire de plaisir amical. Étrangement c’est la satisfaction de se sentir à l’aise qui les prend et non quelques pensées lubriques. Ils restent quelques courtes minutes sans rien dire, sans faire d’autres bruits que ceux provoqués par la dégustation du café, à se détailler et se renvoyer des regards appuyés. C’est lui qui rompt le premier le silence en choisissant un moment de creux dans la musique, comme pour ne pas perturber l’orchestre absent. — Avec tout ce que nous avons bu, je crois que j’ai la vessie qui va exploser.— Je suis dans le même cas. Mais je n’ose pas trop bouger, j’ai peur d’avoir vraiment trop bu.— Tu veux que je t’accompagne ? Non, attends encore un peu. Tu peux tenir ?— Oui, mais pourquoi ?— J’ai envie de profiter de ce moment. Montre-moi plutôt tes amants, dit-il en désignant le sac de ses yeux. Elle s’extirpe plutôt comiquement du fauteuil, reposant la tasse après avoir pris son sac. Sans chichi elle en sort des boules de geisha et un rabbit. Elle a un geste d’hésitation mais repose son sac et prend les deux objets en main en se rasseyant. — Tu as autre chose dans ton sac, remarqua Philippe curieux mais souriant.— …— Alors ?— Oui, mais…— Tu as honte ?— Un peu. Mais ce n’est pas ma faute, c’est un accident de commande, je me suis trompée.— Et c’est ?— Plus tard, promis. Pas de suite. Patricia est de nouveau affalée dans le fauteuil, ses objets en main. Ils ne se quittent plus des yeux. Chacun essayant de trouver ...
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