Réveil des sens - Histoires de Sexe

Réveil des sens

... remplir les deux voitures en huile. — Tiens, ta bière. Elle est fraîche. Et à la nôtre !— Merci. J’ai presque fini, dans un quart d’heure je pourrai te laisser tranquille.— Déjà ? Mais j’allais faire à manger pour nous deux. Une salade légère, par ce temps il n’y a pas grand-chose de plus de supportable.— J’ai fait ce que j’avais à faire, je ne veux vraiment pas t’embêter plus longtemps tu as certainement plein de choses à faire, dit tranquillement Philippe, espérant qu’elle acquiesce.— Arguments irrecevables ! Tu n’as rien à faire chez toi d’urgent puisque tu avais prévu de passer plus de temps ici. Tu es trop organisé pour ça. Et merci pour le compliment.— Le compliment ?— Tout à l’heure, à moins que ce ne soit la mécanique qui te mettait dans un tel état, ce dont je doute. Enfin j’espère ne pas me tromper, sinon ça serait vexant et je me poserais de sérieuses questions sur ta santé mentale. Patricia rougissait en disant ça, les yeux dans sa bouteille de bière pour éviter de croiser le regard de Philippe. Ce dernier devint cramoisi. — Oui… Je… Je suis désolé, je ne pensais pas que j’aurais réagi comme ça ni que ça se serait vu, dit-il timidement. Puis il prit le parti d’en rire. C’est ta faute aussi, ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de voir une si belle chose. Si tu ne te baladais pas cul-nu aussi, provocatrice ! Et j’accepte pour ce midi, mais pas longtemps.— D’abord je suis chez moi je me balade comme je veux, renchérit-elle faussement en colère, ...

... ensuite j’ai mon peignoir ce n’est pas ma faute si tu vas exprès voir dessous ce qui s’y passe. Finis ce que tu as à faire, le temps que je mette la table. Enfin, ça me rassure de savoir que je fais encore bander quelqu’un, même involontairement.— Ah parce que c’en est là ? Bon je m’y remets et va faire à manger, vile femme tentatrice.— Mouais, il vaut mieux que je parte en effet sinon tu ne sauras plus quoi faire de ton engin qui s’exprime de nouveau, partit-elle d’un grand rire en lui reprenant sa bouteille de bière maintenant vide. Et si j’avais voulu te montrer mon cul, j’aurai fais ça ! En partant elle releva rapidement le bas de son léger vêtement pour le redescendre aussitôt. Philippe eu à peine le temps de voir les fesses pas tout à fait blanches, avec de légères traces de bronzage. Elle croisa son regard lorsqu’il releva les yeux et lui fit un clin d’œil amusé. Malgré la situation elle avait un sourire franc, rien d’aguicheur. Il lui rendit le même sourire avant de se retourner vers les voitures. Et pour ce qui était de l’expression de son engin comme elle disait, c’était effectivement le cas. La seule pensée de ce qu’il avait vu un peu plus tôt avait suffit à le remettre en forme bien involontairement. Étrangement, il ne se sentait pas mal à l’aise. C’était simple, franc et sans équivoque. Il n’y avait rien de plus. Rien. La tension disparut aussitôt qu’il se remit aux voitures. Mais cela ne l’empêchait pas de réfléchir. Il savait que ce couple n’était pas parfait, ...