1. Mon patron, cet abruti (3 / 7)


    Datte: 14/02/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail hsoumis, champagne, nonéro, humour, hsoumisaf,

    Résumé du chapitre précédent. Chez Darville printing, les blondes ne sont pas les bienvenues. Ma collègue Cheryl Lang s’est néanmoins débrouillée pour me faire embaucher. Dans quel but ? Semer la zizanie ? Satisfaire à certains penchants personnels ? Mes trois premières journées de boulot m’ont déjà donné l’occasion de me couvrir de ridicule, et ça commence sérieusement à me préoccuper. Jeudi 11 septembre. C’est incroyable, les progrès accomplis en l’espace de quelques jours ! Ce matin, à titre exceptionnel sans doute, j’ai entendu mon réveil, et c’était heureux parce que Pauline n’était pas rentrée de sa virée de la veille. J’ai donc dû me préparer moi-même mon café et m’en satisfaire - j’ai jamais su faire correctement le café - avant de partir toute guillerette mais en râlant quand même un tout petit peu contre cette fichue habitude qu’a prise Poppy de faire la bringue avec ses copains plus souvent qu’il ne me le faut. Cheryl est sympa, et Axel essaie un peu de me charrier, mais je sais qu’il est marié… Comme je n’aime pas avoir des emmerdes, même si mon comportement de ces derniers jours peut laisser croire le contraire, je choisis de garder mes distances. Sans ça, il est pas mal. Pour un homme, il a de l’humour, voire même de l’esprit ; et se montre toujours souriant et aimable avec moi. Je le sens prêt à rendre service, et il faudra que j’accepte d’aller prendre un pot avec lui un de ces jours, à la pause de midi. S’il était libre, je pense que… Mais il ne l’est pas, ...
    ... en tout cas beaucoup moins qu’il ne se l’imagine probablement, alors je préfère me tenir à carreau : je suis déjà dans le collimateur de la DRH, de la femme du boss et du boss lui-même, ce n’est pas le moment d’agrandir le cercle de mes ennemis. François est toujours aussi maladroit, et il continue à me regarder bizarrement de temps à autre. Je suis sûre qu’il a trouvé les restes du soutien-gorge, mais j’ignore ce qu’il en a fait, et j’aimerais pourtant bien le savoir sans m’en trouver réduite à lui poser directement la question. En fin de journée, je trouve donc une raison d’aller à la docu, et je me lance à la recherche du fameux carton. Je veux en avoir le cœur net, même si c’est parfaitement idiot. Les allées étroites entourées de rayonnages surchargés donnent une sensation d’écrasement. Au fond, des caisses sont empilées, mais semblent trop poussiéreuses pour que parmi elles je trouve celle transportée mardi par François. S’il l’a vidée, il a trouvé le sous-vêtement. Dans le cas contraire, le carton devrait encore être là, quelque part. Je le vois soudain, bien en évidence en haut d’un empilement. Je l’ai instantanément reconnu, grâce à la marque de couches pour bébé. Je l’attrape et le descends du tas sans difficultés, sa légèreté indiquant qu’il a été vidé. Cette pensée ne me fait pas sourire. Pourquoi ai-je donc eu l’idée stupide de fourrer le soutif dans ce carton ? Je remonte la caisse vide en haut du tas, tout en me demandant ce que François a fait de l’objet du ...
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