1. Plaisirs nouveaux (2)


    Datte: 16/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Même si il ne s'agit pas réellement d'une nouveauté, je crois que ce récit est important pour la suite de l'histoire... Qui plus est, j'ai pris beaucoup de plaisir à me le remémorer en l'écrivant alors... La première expérience que j’ai partagée n’était que le début d’une sorte de tourbillon de débauche qui m’a permis de vivre de nouvelles sensations. Voici la seconde. J’ai continué à coucher de temps en temps avec Anaïs, on se faisait plaisir lorsque nous en avions envie, sans aucune promesse, sans aucune conséquence. Si l’une d’entre nous voulait coucher avec quelqu’un d’autre, homme ou femme, tout était pour le mieux. Les répétitions de danse étaient le premier aspect de la préparation au spectacle, d’autres artistes répétaient de leur côté aussi pour travailler leur partie, et deux semaines après le démarrage des répétitions, nous avons commencé à mélanger les troupes, pour coordonner la scénographie. On a alors fait la connaissance de Max, le directeur artistique adjoint au projet, qui coordonnait tout particulièrement les artistes feu, mais aussi la sécurité incendie et tout le travail d’éclairage, du coup, il a eu beaucoup de travail avec l’ensemble des artistes. 35 ans environ, les cheveux bruns, très courts, une barbe de cinq jours, il s’habillait comme moi, façon hippie, et ne quittait jamais son keffieh (une sorte d’écharpe légère, coupée en triangle). Il arborait quelques tatouages plutôt tribaux ou mystiques sur les bras. Grand, plutôt mince, avec une manière ...
    ... aérienne de se mouvoir, il avait en outre un charisme étonnant, tout le monde l’écoutait lorsqu’il parlait, sans qu’il n’ait jamais à hausser la voix, il était plutôt calme habituellement, mais pouvait devenir terriblement volubile lorsqu’il cherchait à nous faire comprendre ce qu’il voulait nous faire interpréter. La plupart des filles (et des mecs homos) le trouvaient terriblement attirant, et ni Anaïs ni moi n’étions en reste. Il avait l’habitude de discuter avec l’ensemble des membres de la compagnie assez régulièrement, parfois quelques minutes, parfois plusieurs heures, au moment des repas, aux pauses, ou même les soirs. J’avais du coup eu l’occasion de papoter avec lui à plusieurs reprises, on s’entendait fort bien, et j’avais découvert un type plein d’humour, passionné par ce qu’il faisait. Si il paraissait un peu impressionnant et inaccessible lorsqu’il était en mode boulot, il était beaucoup plus ouvert pendant ces moments de détente. Un soir que je n’arrivais pas à dormir, je suis sortie sur la terrasse de l’hôtel pour boire une tisane et fumer une cigarette. L’hôtel, même si il ne payait pas de mine, était vraiment sympa, le cadre était agréable, et le fait qu’une bonne partie de ses occupants faisaient partie du projet aidait à y distiller une ambiance agréable. Max était lui aussi sur la terrasse, en train de travailler sur son ordinateur portable… L’image stéréotypée du metteur en scène : une dizaine de documents ouverts sur l’ordi, des feuilles tout autour dans ...
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