Une aventure... électrique
Datte: 18/02/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Oral
69,
pénétratio,
ecriv_c,
... commencer, les premiers couples se formèrent. Mon regard fit le tour de la salle, histoire d’évaluer d’un coup d’œil les filles qui n’avaient pas encore trouvé de cavalier. Il en restait une, un peu à l’écart, assise sur un haut tabouret. Elle sirotait un Coca glacé d’un air indifférent. Mon regard se posa sur elle. Elle me plaisait bien avec sa chevelure couleur soleil. Ses yeux reflétaient l’eau pure des glaciers. Un chemisier rose cachait à peine une poitrine abondante. Une jolie paire de lèvres rouges écarlates, ouvraient un visage resplendissant. Elle sentit certainement que je l’observais. Son regard accrocha le mien, puis, furtivement s’enfuit en direction de l’extérieur, là où les lumières de la ville reflétées par l’eau du lac se déformaient au gré des vagues. Mes yeux se dirigèrent vers l’endroit qui avait été choisi momentanément comme piste de danse tout en étant attentif à ne pas perdre de vue la belle esseulée, même du coin de mon œil. C’est ainsi que j’ai pu voir son regard se poser sur moi. Je restai passivement dans le vague comme si de rien n’était, puis, lorsque je voulus me lever pour m’approcher d’elle, je vis son regard changer brusquement de direction. La musique s’arrêta. Les couples se défirent, puis filles et garçons se retrouvèrent près du bar pour partager un dernier verre. Je m’approchai discrètement de la fille qui pouffait avec deux copines. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque je lui demandai si elle voulait bien me consacrer quelques ...
... secondes ! Hésitante, elle acquiesça. Un peu à l’écart, je me suis présenté à elle. Elle me répondit qu’elle s’appelait Angelina et qu’elle était en villégiature avec sa famille. Le lendemain soir, nous nous revîmes pour une histoire qui allait durer plus de vingt ans… Angelina était une belle fille que les années ont à peine égratignée. Jusqu’à ce jour, notre vie était parfaite, trop parfaite peut-être. Une vie devenue trop commune certainement usée par une routine quotidienne. Angelina n’était pas une fille qu’on pouvait qualifier de chaude. Au début de notre mariage, nos rapports intimes étaient relativement fréquents, deux à trois fois par semaine, parfois quatre les trop rares semaines d’exception. Depuis quelques années déjà, nos rapports se sont espacés à hauteur de la moitié de ce qu’ils étaient au début de notre union. Et l’acte lui-même se déroulait en principe dans la pénombre, comme si Angelina en avait un peu honte, comme s’il s’agissait d’une ignominie. Peu de diversités dans les jeux de l’amour ont étayé nos ébats. Finalement, je me rendais compte que notre vie sexuelle était assez fade, pour ne pas dire plus. Et maintenant, l’impossible était présent, là, sous mes yeux ! L’impossible s’exprime tout à côté, dans notre propre chambre à coucher dans laquelle nous avions fait nos enfants, là où on s’était aimé. J’étais atterré. Un monde, que je pensais solide comme le roc le plus dur, était en train de s’écrouler. Comment une femme aussi réservée pouvait-elle s’exprimer ...