Une aventure... électrique
Datte: 18/02/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Oral
69,
pénétratio,
ecriv_c,
... pas m’amenèrent devant la porte d’entrée de notre maison. Elle était restée entrouverte. Je me retins d’entrer. Il m’avait semblé entendre des voix provenant de l’intérieur. Surpris, je ne fis plus aucun bruit. Je tendis l’oreille. Les voix reprenaient puis s’arrêtaient à nouveau pour reprendre aussitôt. Quelques petits rires se firent entendre. Je profitai de ces instants pour me déchausser et déposer à l’extérieur ma veste d’automne. Intrigué, je poussai la porte qui me livra passage dans le couloir. Je ne parvenai pas à identifier de quel endroit pouvaient bien provenir ces bruits. À chaque fois que les voix se taisaient, je restai sur place en retenant mon souffle. Puis ma lente progression reprenait lorsque les voix se faisaient à nouveau entendre. Pouce par pouce, je progressais lentement. Je me retrouvai enfin dans le hall de distribution des pièces de la maison, face à la rampe de l’escalier de bois qui mène à l’étage, où se situent les chambres des enfants, actuellement inutilisées, une chambre d’ami ainsi qu’une salle d’eau. À gauche se trouve la cuisine vis-à-vis de notre chambre à coucher que j’apercevais sur ma droite tout à côté de porte donnant accès à la salle d’eau, elle-même équipée d’une porte accédant directement dans notre chambre. La porte de notre chambre à coucher n’était pas complètement fermée. Et c’est bien de là que les éclats de voix provenaient. Très étonné, j’en profitai pour me diriger vers la salle de bains. Sans bruit, j’ouvris la porte ...
... que je refermai délicatement derrière moi. L’autre porte d’accès était partiellement vitrée. Seul, un fin rideau en garnissait la devanture. Sans lumière à l’intérieur je pourrai aisément voir ce qui se passait dans notre chambre à coucher. Et le spectacle qui s’offrit à mes yeux me glaça le sang. Mon cœur se mit à battre à une vitesse folle. J’étais stupéfait, tétanisé par l’incroyable qui se révélait à moi : debout au pied de notre lit, Angelina, ma femme, embrassait Jeff, mon meilleur ami que je croyais à des centaines de miles d’ici. Elle ne se défendait même pas ! Au contraire, elle y prenait même du plaisir. Effondré, je m’assis sur le bord de la baignoire et pris ma tête entre mes mains. Mille pensées fusèrent dans mon esprit, mille questions auxquelles je ne pouvais pas répondre. Il me revint en mémoire le soir de notre première rencontre vingt-deux ans auparavant : j’étais à Lake Havasu City en Arizona, avec mes copains de classe de l’école technique supérieure de San Bernadino,. C’était un soir d’été où une chaleur torride nous avait assommés durant toute la journée. Nous avions pris possession d’un sympathique et accueillant bar situé au bord de l’eau. De la bière fraîche coulait à flot. Un juke-box diffusait de la musique où les succès des seventies d’alors se succédaient. Au milieu de la soirée, un groupe de jeunes filles fit son apparition sous les sifflets admiratifs des copains qui ne s’attendaient pas à une telle aubaine. Avec la série de slows qui venait de ...