1. L'apprentie


    Datte: 24/02/2018, Catégories: fh, fhhh, couplus, nympho, forêt, boitenuit, douche, collection, amour, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, noculotte, vidéox, photofilm, BDSM / Fétichisme Masturbation facial, Oral 69, fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, jouet, jeu, attache, init, amourpass, couple,

    Ce que ce j’ai vécu, pendant ces quelques mois que je me dispose à vous raconter, a été si intense que je crains la comparaison. Personne, plus jamais, ne m’offrira les sensations et les sentiments que j’ai éprouvés pendant cette période… Je préfère donc, en les décrivant le plus précisément que je le peux, avec les mots tels que je les ai entendus et prononcés sur le moment, les revivre par le souvenir, plutôt que de me risquer de nouveau vers un inconnu qui, s’agissant du plaisir donné et reçu, pourrait me décevoir. Il s’agit bien d’un apprentissage, ou plutôt d’une initiation : la mienne. Elle fut si bien menée, si accomplie, elle me transforma si bien qu’il me semble « en avoir pris », comme on dit, pour toute mon existence. Mais sait-on jamais ? Peut-être, parmi mes lecteurs (mais j’en doute), y’a-t-il des initiateurs sexuels, des amants, tout aussi doués et aussi experts que celui qui m’a « déniaisée », comme il disait. Ce ne sera qu’en lisant la suite qu’ils pourront en juger… Oie blanche, certes, mais curieuse… Il faut tout d’abord tracer un portrait de moi à 19 ans – et pourtant, à cet âge, je n’attirais guère les regards. Je faisais même tout mon possible pour passer inaperçue : j’étais vêtue le plus souvent de vêtements informes qui me dissimulaient le plus possible. J ‘étais revêche, malgracieuse, et surtout ayant été éduquée de la manière la plus stricte qui soit, pleine de préjugés. Mes parents, surtout ma mère, étaient en effet des petits bourgeois ...
    ... extrêmement rigides, religieux, persuadés que le sexe, celui surtout des filles, n’était que perversion. Je fus donc éduquée, à l’aube du XXIe siècle, comme dans un couvent de 1850 ! On m’interdit naturellement la lecture de certains livres, voire même celle du dictionnaire, je fus inscrite dans une école où l’on ne parlait, en matière sexuelle, que de fleurs et de papillons, les accès à la télévision et encore plus à internet étaient plus que strictement réglementés, on me cachait même les catalogues de lingerie, sans parler des magazines un tant soit peu sexy. Une sorte decharia à la française… Je ne voyais quelques images de corps plus ou moins dénudés que dans les salles d’attente… Mais, si j’étais ignorante, je n’étais pourtant pas stupide : je tentais de m’informer par tous les moyens à ma portée. Mais ce que je voyais ne m’attirait pas du tout : était-ce l’éducation reçue ? J’avais décidé que les hommes n’étaient que des cochons, les filles qui aimaient « ça », des « putes », et je me voyais sans trembler rester vierge toute ma vie. Quand, par hasard, on m’invitait à une soirée, je faisais exprès de m’habiller de la manière la plus moche possible. Et si je voyais deux jeunes danser un peu trop près l’un de l’autre, je pensais, dégoûtée et soulagée à la fois, qu’heureusement jamais cela ne m’arriverait. J’avais donc tout ce qu’il fallait pour devenir la plus frigide des femmes – même s’il m’arrivait, parfois, dans ma chambre à la porte fermée à clé, de me dévêtir et de me ...
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