Deuxième fois : Une semaine plus tard - Histoires de Sexe

Deuxième fois : Une semaine plus tard

... rondeur de ses genoux. Elle ne rage donc pas bien longtemps d’avoir zappé, en s’habillant, cette consigne de Madame Chauvotte : — Vous n’oublierez surtout pas de venir en tenue confortable, car nous aurons à faire des exercices au sol. Cela lui permet, de prendre une posture très féminine. La main posée à terre et le bras tendu pour tenir son équilibre, ses jambes sont légèrement repliées sous ses fesses. Elle entrouvre ses cuisses, jusqu’à tendre le tissu, afin d’offrir à son mari, devant elle, le spectacle charmant du galbe de ses jambes bien dessinées. — À présent, messieurs, placez-vous vous à côté de votre compagne. Que ce soit derrière elle, ou sur son côté, cherchez la proximité, et que vos corps se touchent. Si vous avez envie de la regarder, faites-le. Si vous avez plutôt le désir de la prendre dans vos bras, de l’embrasser, de la caresser, n’hésitez pas. Soyez tendres et agissez avec une grande délicatesse. Mesdames, vous, soyez réceptives et accueillez cette approche avec bienveillance. Retrouvez l’un et l’autre, au fond de vous, l’amour que vous vous portez, et le désir que vous avez peut-être oublié de vous témoigner depuis quelque temps. Ils ne sont pas loin. Christophe se sent mal à l’aise. Ronronner, comme ça, intimement, devant les autres, il y a longtemps que c’est plus son truc. Il gigote à côté de Marylène, ne sachant pas quelle posture prendre, quelle attitude se donner. Encore moins les gestes qu’il pourrait faire. — Alors, tu te décides ? demande ...

... Marylène qui s’impatiente, toute gênée qu’elle est de voir que les autres couples ont trouvé leur solution.— Mais oui, maoule Christophe, comme l’aurait fait sa grand-mère picarde, qui passait son temps à ronchonner. Je me mets derrière toi. Je te prends dans mes bras, et je te fais des bisous sur la nuque. Ça te va comme ça ? C’est ainsi qu’il s’exécute, espérant être à la hauteur. En se déplaçant, pour se caler derrière elle, Christophe libère la vue, et laisse apparaître aux yeux de Marylène, le joli minois de la jeune femme qui lui fait face. Le couple coquin, s’était insidieusement rapproché d’eux. — Pssssiiiit, dit-elle, souhaitant attirer l’attention de Marylène, qui s’efforce d’apprécier les doux bisous de son mari, les yeux fermés.— Oui, quoi ? murmure celle-ci, relevant légèrement la tête.— Tu veux bien qu’on se tutoie ?— D’accord, annonce Marylène, surtout pour avoir la paix. Elle referme les yeux, et se concentre à nouveau sur le témoignage d’affection de Christophe. — Pssssiiiit, réitère la jeune femme, pas décidée à les laisser tranquilles.— Quoi encore ?— Nous, c’est Vanessa et Grégory. Et vous ?— Marylène et Christophe.— Tends ta main, je te donne notre tél. Tout en parlant, elle se dandine, se balance d’une fesse sur l’autre. Toujours assise en tailleur, elle se rapproche encore un peu plus d’eux. Il la suit, en complice, avançant à genoux. Marylène s’exécute, croyant recevoir un petit papier où est noté leur numéro. Raté ! En quelques courbes précises, le stylo de ...