1. Ma colocataire (2)


    Datte: 26/02/2018, Catégories: Lesbienne

    La découverte . Jamais je n’avais joui comme ça. J’avais expérimenté la masturbation et, une ou deux fois, j’avais eu du plaisir. Mais ce que je venais de ressentir était bien plus fort. Dans la glace, je voyais mon visage empourpré, mes cheveux en désordre, ma position obscène : cuisses écartées, sexe béant. Cela eut pour effet de m’exciter à nouveau. Je suivis des yeux, dans le miroir, le trajet de mon index jusqu’au vagin. Le contact me surprit : c’était chaud, mouillé, beaucoup plus poisseux que l’urine dans lequel ça baignait depuis le matin. Avec l’esprit scientifique que j’avais développé, j’analysais le phénomène : un liquide avait coulé de mon sexe sur mon anus, et maculait même le lit. Ce liquide tapissait l’intérieur de mon intimité, la recouvrant d’un voile opaque. C’était donc ça, la mystérieuse source à laquelle les hommes aimaient tant s’abreuver ! C’est dire à quel point j’étais niaise à l’époque. J’ai prélevé une goutte au bout de mon doigt, l’ai sentie, puis goûtée. La saveur était légèrement acide. En s’enfonçant dans la grotte lubrifiée à souhait, mon index me procurait plein de sensations nouvelles. En poursuivant l’exploration, j’ai découvert que, non seulement monclitoris était devenu hypersensible, mais que sa taille avait singulièrement augmenté : il dépassait à présent de mes lèvres, tel un bouton de rose ou rosebud. J’avais lu dans un bouquin que c’était un organe érectile, mais je ne l’avais jamais vérifié jusqu’à ce jour. Ces découvertes ...
    ... m’avaient redonné chaud ; j’envisageais de me soulager à nouveau quand j’entendis des pas dans le couloir. Ma colocataire arrivait. J’ai sauté à bas du lit, réussi à cacher ma culotte avant qu’elle entre. — Salut, ça va ? lança-t-elle. T’es toute rouge ! — Je... j’ai eu une bouffée de chaleur. Je supposais que ma colocataire, Magalie, était aussi empotée que moi. Nous suivions des itinéraires comparables. Elle était aussi une « première de classe » version littéraire, élevée chez les bonnes sœurs. Elle suivait les cours en première année de classe préparatoire au concours d’entrée à l’École normale supérieure (sections littéraires). Elle admirait Simone de Beauvoir et devait être au même niveau d’information sur la sexualité que « Castor » à cet âge. Nous nous aimions bien et notre éducation commune nous permettait de ne jamais nous engueuler et de nous respecter. Nous avions des discussions enflammées, tous les sujets y passaient, enfin ceux que nous abordions. Nous étions pudiques et avions présente à l’esprit la mise en garde répétée dans toutes nos cours de récréation du secondaire : — Si vous êtes deux, vous êtes trois, le diable est entre vous. Depuis six mois que nous vivions ensemble, je ne l’avais jamais vue nue, j’avais juste aperçu un sein qui m’avait paru de proportions tout à fait académiques. kfgkttwj Magalie était une brune aux yeux bruns, grande, fine, bien faite. Je n’avais jamais vu de garçon avec elle, pas plus qu’elle n’en avait vu avec moi. Après ce bref échange, ...
«123»