1. Ma colocataire (2)


    Datte: 26/02/2018, Catégories: Lesbienne

    ... chacune de nous s’est installée à sa table de travail. J’avais au programme un devoir de maths particulièrement alléchant. C’était la première fois de ma vie que je n’avais pas de culotte. Je sentais sur mes fesses la laine rêche ; une sensation de fraîcheur très agréable calmait le feu que j’avais rallumé quelques minutes avant. Glissant ma main gauche entre les pans de mon kilt, je l’ai enfermée entre mes cuisses. J’ai réussi à me concentrer et j’ai porté l’estocade à la dernière intégrale triple, juste avant le dîner. Au réfectoire, comme je n’avais toujours pas deslip, je veillais à ne pas écarter les jambes. En réalité, c’était une précaution inutile, car j’étais suffisamment conditionnée par l’éducation que j’avais reçue chez les religieuses : — Quand on est assise, soit on pose son sac à la limite de la jupe, soit, si l’on n’en a pas, on croise les jambes pour être sûre de ne pas les écarter. Cette lacune vestimentaire commençait à me plaire de plus en plus. Je me disais, en regardant Magalie : « Si elle savait, quelle tête elle ferait » ! Et le modèle de jupe qui m’avait été imposé, depuis ma plus petite enfance, par une mère directive, commençait aussi à me convenir : en passant les mains entre les pans, j’accédais facilement au sexe. La soirée fut studieuse ; après les maths, je suis passée à la physique. Nous avions décidé, d’un commun accord, que l’extinction des feux aurait lieu à vingt-trois heures. Cette fois, au lieu de me laver aux douches collectives, je ...
    ... me suis contentée de me brosser les dents au lavabo : je voulais garder la trace de ma merveilleuse journée. A l’heure dite, Magalie éteignit la lumière. D’habitude, je m’endormais dans la minute qui suivait, pour ne me réveiller que le lendemain matin. Mais ce soir-là, je n’arrivais pas àtrouver le sommeil tant les événements de la journée m’avaient chamboulée. Pour occuper mon insomnie, j’ai laissé ma main s’aventurer entre mes cuisses. Je repensais au baiser de Christine... Ce serait tellement bon si elle recommençait, plus longtemps... et plus loin ! Elle glisserait la pointe de sa langue entre mes lèvres trempées d’urine ; elle l’enfoncerait en moi... Mon index reproduisit le trajet. Au moment où je sentis venir l’orgasme, un bruit étrange m’arrêta : Magalie rêvait sans doute, et elle respirait fort. Il y avait autre chose, cependant : on aurait dit un mélange de clapotis et de frottement. Je tendis l’oreille : le bruit, ténu, régulier, s’interrompait, puis reprenait. Le plus étrange était le synchronisme entre le rythme de ces arrêts et celui de la respiration de Magalie. Je mis plusieurs minutes à réaliser qu’elle se caressait, tant cela me semblait inconcevable. Je suivis sa montée vers le plaisir, me forçant à l’immobilité ; je ne bougeais que mon index entre les lèvres de mon sexe. Magalie laissa échapper un gémissement. Je jouis quelques secondes après elle, sans un bruit. Je m’endormis le doigt dans la bouche, l’entrejambe trempé, me délectant de l’odeur qu’il ...