Un père enchanté sous chantage (3)
Datte: 11/07/2017,
Catégories:
Divers,
Chapitre 3 Quand elle s’étire, il est déjà à son travail. Douchée, elle découvre son mot. Nulle trace de je t’aime, juste ces mots ; « Baiser avec toi, c’est être assuré de prendre son pied. À ce soir que je puisse violer ton corps, ma petite salope. » Tout au bas, la seule marque d’un amour qu’elle connait, une empreinte de bouche faite de confiture de framboise. Elle enfile un tee-shirt, se met à tout nettoyer dans cet appartement. Elle se donne la journée pour le remettre à neuf ou comme tel. Elle s’active, allant en ville trouver les produits, les ustensiles pour laver, brosser nettoyer. Elle est dans la cuisine quand un puissant coup de sonnette raisonne dans tout l’appartement. En fée du logis, elle va ouvrir, découvrant son père, un air sévère. Il entre, se pose dans un fauteuil, découvre l’univers un peu triste de Chris. « Alors c’est avec lui que tu veux vivre ? » « Oui et ni toi, ni personne ne me fera changer d’avis. » « Je ne cherche pas à le faire, Pierre-Jules m’a même dit qu’il avait eu un peu de peine à s’endormir à cause d’un jeune couple qui ne sait pas jouir sans hurler. » « Donc, tout le village est au courant et c’est mieux comme ça, tu vois. Tu sais, en rigolant, on a imaginé un enlèvement, moi, comme rançon, c’est moi qu’il exigerait et pas un centime de tes comptes en banque. Tu vois, il est le seul mec qui m’aime sans jamais n’avoir osé me le dire de peur de briser notre amitié. Pour tout te dire, il m’aime depuis que toi et...ben oui, désolée ...
... papa, mais maman me manque. » « Ma chérie, elle me manque à moi aussi et pas qu’un peu. C’est pourquoi je veux que tu te sentes libre. J’ai juste peur, à cause de mes affaires qu’on te veuille du mal. » Sniff ! Isabelle essuie ses larmes et : « Il est le seul qui m’aime depuis mon arrivée, voilà. Le fric, il s’en fout et moi aussi. Même vivre dans ce vieil appartement je vois ça comme vivre dans un château. Il est fou, fou à lier parce aimer, jamais, tu entends, jamais un autre ne pourra me donner tout ce qu’il m’a donné ces derniers jour. Oui, on réveille tout le village, mais c’est de sa faute à lui, il me fait ce que Pascal ne parvenait pas à me donner, ni même la moitié. Je l’aime parce qu’il est simple. Alors, s’il m’enlève pour me demander moi, comme rançon, j’ose espérer que tu diras oui. C’est tout ce qu’on veut désormais. » « Ouf, là, tu me la coupe, t’as un truc à boire, mon trésor ? » « Y a de la bière ou un whisky de mauvais qualité » « Bah, va pour la bière. Montre cette bouteille. Ouais, de la merde en bouteille. Faudra que je lui fasse goûter du vrai de vrai à ton homme, ton mec, ma petite fille. » « Doucement les basses, j’ai tout de même 24 ans » Le père se lève, enlace paternellement sa fille, l’embrasse tout aussi tendrement que paternellement. « Dis-moi, comment il t’enlèverait ? » « Ne le prends pas mal, faut imaginer que nous nous aimions quand il m’a expliqué. Alors, pour commencer, il me mettrait une cagoule de laine sur la tête, une cagoule qui gratte. ...