LE MARIN. La Parisienne en vacances. (9)
Datte: 28/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
J’ai eu peur, le père de la petite que j’ai dépucelé dans le bal du village dans le champ derrière l’église m’annonce qu’elle s’est retrouvée enceinte. Nous apprenons que c’est le copain qui est venu avec la petite grosse qu’elle a incriminée me sauvant d’avoir la famille sur le dos. • Votre fille est là. • Non, ils habitent à Ploemel avec mon petit-fils où ils ont repris la boulangerie près de l’église du village. On les a mariés alors qu’elle était enceinte de plus de deux mois et que rien ne se voyait. Nous avons cassé nos tirelires son père et moi pour les installer, mais la boulangerie est vétuste et ils travaillent d’arrache-pied pour remonter l’affaire. J’ai été magnanime avec les enfants, car je suis fou de mon petit-fils, j’ai un seul regret son prénom, j’aurais espéré qu’il est un prénom bien breton, mais ma fille nous a imposé Victor, allez savoir pourquoi. Enfin, il est en bonne santé et si vous pouviez voir ses baloches à trois mois, il va faire plaisir aux filles quand il sera en âge de s’en occuper. Je suis liquéfié, de grosses gouttes coulent de mon front surtout quand je regarde Véronique avec mon bachi sur la tête ou en toutes lettres je vois le nom de Victor Schoelcher. • Bien, il faut reprendre la route, on a encore des choses à aller voir. • Où allez-vous ? • Auray voire la basilique et Carnac voire les alignements. • Vous passez près de Ploemel, faites le détour, vous verrez mon petit-fils avec ma fille. Vous êtes sûr de les trouver, la boulangerie est ...
... la seule sur la place de l’église. • Au oui, j’adore les bébés, j’aimerais le voir. • Je pense que le temps est compté pour faire ce détour si nous voulons être à l’heure à notre rendez-vous ce soir. Dépêchez-vous ! Je vous attends à la voiture. Discrètement d’une façon naturelle, je pars vers la Mercédès oubliant de récupérer ma coiffe en avançant jusqu’à elle. Assis derrière le volant, je vois Véronique payer et avec Didier enfin quitter le cafetier qui leur fait un petit signe d’amitié. Je suis prêt à dégager rapidement, je peste de voir Véronique revenir sur ses pas et entrer dans le café toujours avec ce foutu bachi avec le prénom Victor dessus. Quel idiot je fais d’avoir dit au père que j’avais vu sa fille au bal qui faisait banquette. Certes, il semble qu’elle ait omis de parler de notre rencontre en échange d’une boulangerie, mais plus je mettrais de kilomètres entre moi et cet homme et plus je serais rassuré dans mon envie de rester célibataire. Cinq à six minutes et elle arrive toujours flanquée de Didier qui semble se comporter comme son petit toutou. • Dépêchez-vous ? Nous allons être en retard, Véronique, donne-moi tes clefs, je vais conduire. Elle me les donne et je démarre en trombe faisant crisser les pneus. • Calme toi joli papa, elle est à Ploemel avec ton fils, pas la peine de bousiller ma voiture, il faut que je rentre à Paris. • Rigole, crois-tu que c’est drôle de découvrir ce que je viens d’apprendre sans aucun moyen de faire quoi que ce soit. Et si même ...