Peur et désir
Datte: 01/03/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
Collègues / Travail
fépilée,
campagne,
caférestau,
voyage,
intermast,
Oral
fdanus,
humour,
occasion,
... répond pas instantanément. Je sens de petites contractions non contrôlées qui commencent à la perturber. J’arrête donc mes caresses le temps que ces contractions se dissipent. C’est alors qu’elle me répond, quelque peu embrouillée : — À votre perversité ! Je jette une fois de plus un rapide coup d’œil autour de moi pour vérifier que personne ne peut découvrir notre petit manège. Avec ma main gauche je me repositionne pour reprendre mon travail, et avec ma main droite je saisis sa main pour la poser sur ma cuisse. La nappe nous protège à nouveau. J’aime tenir la main d’une femme pendant son voyage vers le plaisir ; cela me permet de vivre « en direct » ses émotions et les réactions de son corps. Bien que je ne sois pas dans la position la plus pratique, je parviens dans un premier temps à rentrer deux doigts dans sa chatte et à débuter un délicat massage circulaire de son clitoris avec mon pouce. Mon travail porte ses fruits. Le ressenti de Bernadette montant, elle écarte un peu plus ses cuisses et j’en profite immédiatement pour y glisser un troisième doigt. Cet état de fait me fait sourire intérieurement : une fois de plus le proverbe « jamais deux sans trois » ne s’avère autant vérifié. J’ai la situation « bien en main ». Je peux maintenant tout contrôler à volonté : ses lèvres, sa chatte… et son clitoris. Je regarde Bernadette droit dans les yeux ; elle est de moins en moins présente, son regard se fait fuyant, sa main serre la mienne de plus en plus fort, sa respiration ...
... devient plus saccadée, mais sans excès. Après un certain temps difficile à évaluer, Bernadette commence à se raidir, son corps semble être parcouru par une multitude de petits tremblements, fort sympathiques en l’occurrence. Soudain arrive l’instant tant convoité. Bernadette serre ses cuisses de plus en plus fort, et en écrase presque ma main. Sa chatte brûlante est en eau. Elle se met alors à jouir avec beaucoup d’élégance et de retenue, sans le moindre gémissement. Dans un tel moment, j’aurais voulu prendre ses seins à pleines mains, les malaxer, les maltraiter, en titiller les pointes ; mais, terrasse de restaurant oblige, c’est complètement impossible. Une fois ses esprits retrouvés, je lui pose un délicat baiser sur sa main, puis je la complimente : — Bravo d’avoir eu le plaisir aussi discret.— Je ne vais quand même pas me mettre à hurler dans un restaurant. Avant d’ajouter : — Et pourtant j’en avais vraiment très envie. Je lui confirme que moi aussi je n’ai qu’un désir : l’embrasser, la prendre dans mes bras, partir à la découverte de son corps, et surtout partager du plaisir à deux. Mais, pour des raisons évidentes de discrétion, ce restaurant n’est pas le lieu adéquat, ni même son hôtel attenant. — S’il n’y avait personne, je vous aurais violée sur cette table, lui dis-je sur le ton de la plaisanterie.— Ça n’aurait pas été un viol, m’avoue-t-elle, je désire tellement être à vous. Avant de se lever, Bernadette se rhabille, se regarde dans sa petite glace de poche et se ...